Reçu par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat ce mercredi, Vincent Labrune a surtout alerté les politiques sur la nécessité pour la LFP de créer une société commerciale à court terme (lire l'article). Mais le patron de l'instance a bien évidemment été questionné sur un autre sujet brûlant : la violence dans les stades de Ligue 1 depuis le début de saison.
"Quand vous dites que vous n'avez pas le souvenir d'avoir vu des évènements aussi graves, si, il y a eu des évènements bien plus graves. Pour rappel, il y a eu des morts autour des stades il y a une quinzaine d'années, a rappelé l'ancien boss de l'OM, en réponse à un sénateur. Le stade est le reflet de l'état de la société. La société française en crise sanitaire est malade, elle est inquiète, angoissée, se divise et est un peu folle. Le football français n'est pas responsable de la folie des gens. Peut-on pendre des mesures plus fortes ? Je vous entends. Est-ce que la commission de discipline a pris une décision de référence sur le match Nice-OM ? Je n'en sais rien, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, paradoxalement puisque nous avons un arsenal de sanctions très limité."
Labrune a ensuite poursuivi son argumentaire sur l'incapacité supposée de la LFP à mettre fin à la violence dans les stades : "On agit mais il ne faut pas se tromper. On a un arsenal de sanctions qui n'est que sportif alors qu'on a des problèmes de violences individuelles. La commission de discipline ne peut pas régler toute seule, loin de là , les problèmes de sécurité dans les stades."