A l'arrêt depuis dix jours à cause de l'épidémie de coronavirus, le football français est en danger sur le plan économique. Les clubs craignent de ne pas pouvoir se remettre financièrement de cette crise. Un comité de pilotage a donc été créé vendredi avec l'accord du directeur général de la LFP, Didier Quillot.
Selon les informations de L'Equipe, ce comité regroupait le président de la FFF, Noël le Graët, le président du syndicat de clubs Première Ligue et de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo, le président de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) et de Clermont Claude Michy, ainsi que les présidents de trois clubs de L1 : Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jean-Michel Aulas (Lyon) et Jacques-Henri Eyraud (Marseille). L'objectif était de pouvoir avancer plus rapidement en évitant les débats interminables lors des vidéoconférences à cinquante participants.
Problème, cette initiative n'a pas plu à tout le monde. Des clubs comme Monaco, Rennes et Montpellier n'ont pas apprécié de ne pas être conviés à cette conférence téléphonique. D'après le quotidien sportif, plusieurs formations de L1 la considèrent comme une tentative de putsch. Et y voient une manière pour les clubs les plus puissants de profiter de la crise pour accroître leur pouvoir et se redistribuer de façon plus avantageuse les revenus liés aux droits TV.