A neuf journées de la fin du championnat de France, ils sont encore quatre à la lutte pour le titre. Lille (63 points), Paris (60 points), Lyon (60 points) et Monaco (56 points) peuvent rêver d'être sacré champion de France en fin de saison. Interrogé par l'AFP sur le resserrement du niveau en haut de tableau cette saison, le président lyonnais Jean-Michel Aulas y voit l'émergence d'un "Big 4" français, sans Marseille...
"Le PSG a continué d'investir mais n'a pas pu débuter le championnat dans de bonnes conditions car le championnat avait été arrêté, un peu comme Lyon d'ailleurs", a commencé le patron de Lyon pour expliquer la fin de la domination parisienne cette saison. Avant de juger le bon travail des deux principaux concurrents du PSG et de l'OL : "On voit que Monaco a beaucoup investi et a trouvé une forme de stabilité avec une équipe qui comporte beaucoup d'individualités de haut niveau. Lille réussit un parcours phénoménal qui en fait le favori N.1 du championnat avec trois points d'avance, même si Paris a les atouts les plus importants."
Une nouvelle hiérarchie qui va s'installer au cours des prochaines saisons, selon Aulas. "Oui, je pense que c'est durable car les quatre clubs en question ont des stades de qualité, des investisseurs de qualité, c'est important dans le foot moderne. Ils ont des traditions de performances qui font qu'on va les retrouver à nouveau dans les 'rankings' européens. (...) Pour les fans, c'est formidable, et pour les médias, c'est la meilleure des choses. Pour l'économie du foot français, ce serait la meilleure des choses qui pourrait arriver", estime le patron des Gones.