Mené à la pause, l'Olympique de Marseille a retourné Toulouse (2-3), ce dimanche, en clôture de la 24e journée de Ligue 1. Un succès au mental pour le club phocéen, qui a bien préparé l'énorme choc contre le Paris Saint-Germain dans une semaine au Vélodrome.
Mille à l'heure. Voilà la vitesse à laquelle démarrait ce match. Et, à la surprise générale, les visiteurs perdaient pied en premier. Sur un service en or de Desler, Dallinga faisait trembler les filets sur sa première tentative (1-0, 3e). Déjà enflammé, le Stadium s'embrasait. Pour le garder bien chaud, Dupé tâchait de sortir les parades nécessaires face à Clauss et Nuno Tavares. Deux grosses opportunités pour des Marseillais affamés.
Affamés mais moins bien organisés qu'à l'accoutumée. Après un bon quart d'heure, le club phocéen avait de plus en plus de mal à trouver des espaces. Tout le contraire des Pitchounes, proches de faire le break sur deux occasions coup sur coup de Dallinga et Rouault. De l'intensité, des situations chaudes, le rythme du match ne faiblissait pas sous l'œil attentif d'Igor Tudor, aussi surpris que déçu de voir ses hommes être largement bousculés jusqu'à la pause.
Au retour des vestiaires, le coach croate lançait Malinovskyi. Et l'OM changeait de visage. En seulement 7 minutes, les Marseillais égalisaient par Mbemba, qui fusillait Dupé après un corner mal repoussé (1-1, 52e). Enfin sur les rails, les visiteurs reprenaient le manche... et punissaient encore leurs hôtes. Sur un nouveau corner mal dégagé, Ünder doublait la mise sur sa reprise de volée dans le petit filet opposé (1-2, 59e).
Dans les cordes, les Toulousains avaient pourtant l'opportunité de revenir, mais Rouault se trouait sur sa frappe au point de penalty. Un véritable tournant puisque Marseille ne se gênait pas pour enfoncer définitivement le clou par Nuno Tavares, dont la frappe à ras de terre ne laissait aucune chance à Dupé (1-3, 79e). Le but d'Onaiwu sur une lourde frappe de volée (2-3, 87e) ne faisait pas tergiverser des Marseillais qui tenaient bon jusqu'au bout. On a hâte d'être à dimanche prochain.