Dominé en première période mais très efficace après la pause, Strasbourg s’est offert l’Olympique Lyonnais (2-1), ce dimanche, en clôture de la 1ère journée de Ligue 1. Un premier succès plein de promesses pour le RCSA de Patrick Vieira face à un OL pas encore au point mais qui a affiché un visage intéressant.
Dans une belle ambiance à la Meinau, les Lyonnais faisaient d’entrée une bien meilleure impression. Si Bellegarde était proche de concéder un penalty pour un contact litigieux avec Barcola, Doukouré aurait lui pu être exclu pour une vilaine semelle sur Tolisso. En phase défensive, les Gones avaient du mal à gérer la profondeur mais pouvaient compter sur l’égoïsme exacerbé d’Emegha, qui oubliait à deux reprises Mothiba, seul pour recevoir le ballon.
Si Lacazette montrait l’exemple avec un pressing de tous les instants, Tolisso et Cherki étaient les plus dangereux avec des frappes repoussées par Sels. Les Lyonnais devaient d’ailleurs faire face à un problème de plus en plus visible : l’agressivité de leurs adversaires. Après le tibia de Tolisso, c’était l’arcade de Caqueret qui saignait abondement. Avant la pause, Lacazette avait une opportunité en or de marquer mais sa frappe, déviée par Sels, percutait le poteau.
Au retour des vestiaires, les Gones n’avaient pas de suite dans les idées. Cela permettait aux visiteurs de se montrer de plus en plus menaçants, notamment par Delaine, qui posait de gros problèmes à Kumbedi. Sur un coup franc obtenu par l’ancien Messin, Bellegarde délivrait les siens en profitant d’une mauvaise appréciation de Riou (1-0, 63e). Dos au mur, comment les hommes de Laurent Blanc allaient-ils réagir ?
Réponse : mal. Sur un contre éclair, Bellegarde ne perdait pas sa lucidité pour offrir un caviar à Mothiba, seul face au but (2-0, 76e). A l’image de Lacazette, lessivé par les efforts, les Lyonnais baissaient définitivement les bras face à des Alsaciens terriblement tenaces malgré la réduction de l’écart de Tagliafico après deux jolis arrêts de Sels (2-1, 88e). Une première sortie cette saison qui en dit long sur la possibilité du RCSA d’être bien plus qu’un poil à gratter.