Dans le match de la peur de la 6e journée de Ligue 1, Bordeaux s’est imposé sur la pelouse de Saint-Étienne (1-2), ce samedi. Plus réalistes, les Girondins ont pu compter sur un Hwang Ui-jo des grands soirs pour quitter la zone rouge.
Sous une pluie battante, les Girondins faisaient rapidement la course en tête. Suite à une ouverture lumineuse d’Onana, Adli gardait la tête froide pour servir idéalement Hwang, sans pitié face au but vide (0-1, 7e). Paradoxalement, ce but donnait confiance aux Verts, qui dominaient outrageusement la partie dès lors. Alors que Bouanga était proche d’égaliser, les attaquants stéphanois mettaient une pression énorme sur Gregersen, au bord de la rupture sur toutes les offensives adverses.
Après un gros quart d’heure de souffrance, les Bordelais sortaient la tête de l’eau. Même s’ils ne parvenaient pas à poser le pied sur le ballon, ils repoussaient plus facilement les assauts foréziens, moins réguliers. Le Chaudron aurait même pu s’éteindre définitivement si Hwang avait cadré sa tête sur un centre de Pembélé. Une chaude alerte pour l’ASSE, qui avait de plus en plus de mal de se rapprocher du but gardé par Costil, décisif sur une frappe de Khazri peu avant la pause.
Dès le retour des vestiaires, le match se gâtait sérieusement en raison de pluies torrentielles qui s’abattaient dans le Forez. Sur un terrain gorgé d’eau quasiment impraticable, Bordeaux s’en sortait beaucoup mieux et mettait une grosse pression sur des Verts énormément gênés par les conditions climatiques dantesques. Des énormes flaques, un ballon qui freinait au bout de quelques mètres, les acteurs du match devaient s’adapter à cette situation inconfortable.
L’averse passée, l’ASSE reprenait sa marche en avant. Après avoir perdu un premier duel avec Costil, Khazri finissait par égaliser d’une frappe dans un angle fermé (1-1, 73e). Un coup de massue pour les Marine et Blanc, qui pouvaient toutefois compter sur Hwang. Parfaitement lancé par Oudin, le buteur sud-coréen glaçait définitivement le Chaudron sur une frappe croisée chirurgicale (1-2, 80e). Une réalisation qui permettait à Bordeaux, sauvé in extremis par Pembélé en fin de match, d’assurer son premier succès avec Vladimir Petkovic.