Malgré une multitude d’occasions en seconde période, Lille a concédé le nul sur la pelouse de Saint-Étienne (1-1), ce samedi, à l’occasion de la 3e journée de Ligue 1. Une nouvelle contre-performance pour des Dogues qui n’ont pas réussi à tuer le match face à un Étienne Green très inspiré.
Bien en place, les Verts monopolisaient le ballon en début de match, mettant en difficulté des Dogues fébriles, à l’image de Fonte, qui ratait une relance simple. Un premier quart d’heure intéressant pour les locaux qui voyaient leurs adversaires hausser le ton et hacher le jeu. Les fautes se multipliaient, les contacts étaient de plus en plus rugueux, la bataille du milieu faisait rage mais aucune des deux équipes ne prenait réellement le dessus.
Après 20 premières minutes difficiles, les Lillois sortaient de leur torpeur et se mettaient à écarter le jeu, notamment vers Weah, de plus en plus disponible. Mais les combinaisons n’étaient que trop rarement réalisées dans le bon tempo, ce qui permettait à l’ASSE de se replacer très facilement. Dans ce brouillard, Yilmaz, toujours lui, surgissait en profitant d’un mauvais tacle de Youssouf pour ajuster Green d’une frappe enroulée du pied gauche dans la lucarne (0-1, 38e).
Un but qui changeait beaucoup de choses pour le LOSC, bien plus séduisant au retour des vestiaires. Il fallait d’ailleurs trois interventions décisives de Green pour empêcher Bamba, David et Yilmaz de faire le break. De l’autre côté du terrain, l’ASSE se montrait trop peu dangereuse. En dehors d’une frappe trop molle de Camara et d’une tentative fuyante de Khazri, Grbic passait une première soirée plutôt tranquille.
Dans le dernier quart d’heure, Saint-Étienne jouait le tout pour le tout et laissait d’énormes espaces derrière. La preuve sur ce contre qui aurait pu faire mouche sans une glissade gag de David, pourtant parfaitement placé face au but. Un gros raté qui plombait le LOSC, puisque quelques minutes plus tard, Sow enflammait le Chaudron en égalisant d’un coup de casque parfait sur corner de Nordin (1-1, 86e). Mérité pour des Verts qui n’ont rien lâché.