Élu à la tête de la Ligue de Football Professionnel il y a un peu plus d’un an, Vincent Labrune n’est pas le président le plus médiatique de l’histoire de l’instance. Mais l’ancien boss de l’OM travaille dans l’ombre, notamment sur son projet de société commerciale afin d’attirer des fonds d’investissement. Mais avant cela, la loi française doit changer. Reçu par le Sénat ce mercredi, le patron de la LFP a alerté les politiques.
"À l’échéance d’un an et demi voire deux ans, on a l’impérieuse nécessité de recréer une compétition nationale ultra-performante, attrayante, spectaculaire pour maximiser notre appel d’offres domestique (sur les droits TV, ndlr) qui va arriver en 2023. Tout en ayant, dans le même temps, l’impérieuse nécessité d’être surperformant sur la scène européenne sur la même période puisqu’une réforme de l’UEFA se mettra en place en 2024. On est cinquième au classement européen et les cinq premiers auront quatre places qualificatives en Ligue des Champions", a d’abord rappelé Labrune, avant d’envoyer un message aux Sénateurs.
"Si on sort du top 5 européen, le championnat de France sera définitivement en deuxième division européenne. Si à court terme on n'est pas capable de rentrer de l'argent frais pour nous sauver, rebondir, le championnat de France deviendra le championnat de Slovénie, avec tout le respect que j'ai pour nos camarades de Ljubljana", a conclu le patron de la LFP.