Choisi comme fer de lance pour négocier un accord avec Canal+ (voir ici), afin de convaincre la chaîne cryptée de maintenir son paiement des droits TV, malgré le contexte difficile provoqué par l’épidémie de coronavirus, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi est tenu en haute estime par ses pairs. Ce qui n'est plus le cas du patron de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas, d'ailleurs laissé de côté dans ces discussions (voir ici), pointe le journaliste Daniel Riolo.
"Ce sont les présidents qui ont dit à Nasser d’y aller. Al-Khelaïfi a répondu ok. Pourquoi ? Parce qu’on juge qu’il est compétent sur ces dossiers. Et parce qu’il n’aura pas de mal à dire à beIN : 'allonge l’oseille coco parce que tous les clubs en ont besoin'. Tu fais déjà des deals avec Canal+, tu en as fait pour la saison prochaine, tu es en business. La situation est aujourd’hui tellement critique pour les clubs français, pourquoi ne pas envoyer celui qui maîtrise le mieux le dossier ?", explique le consultant de la radio RMC.
Avant d'enchaîner. "Et puis, il y a ce que certains présidents m’ont dit : 'Je veux bien qu’on soit anti-Qatar, qu’on dise qu’ils font cela dans leur intérêt comme tout le monde, mais Nasser Al-Khelaïfi ça fait maintenant huit ans qu’il est avec nous. C’est un mec qui fait partie de la famille du football français. C’est un mec qui s’entend très bien avec Nicollin, Rivère, Caïazzo, qui s’entend bien avec les mecs de l’OM, avec tout le monde. Il est respecté. Et il a envie de bosser pour sauver le football français. Pourquoi on lui aurait dit non ?' C’est ce qu’on m’a dit. Et s’il y a un mec à l’écart, en qui plus personne n’a confiance, c’est Jean-Michel Aulas !", ajoute Riolo.