Après le 4-0 à Brest et le 8-0 à Nice, Saint-Etienne a subi une nouvelle correction à Rennes (0-5), lors de la 13e journée de Ligue 1 ce samedi. Jorge Sampaoli obtient quant à lui sa première victoire avec le club breton, qui respire enfin et remonte à la 11e place.
Tout de suite arrêtée six minutes après un craquage de fumigènes des supporters rennais, la rencontre est partie sur un petit rythme, et malgré un semblant de maîtrise bretonne, les visiteurs ont été les plus dangereux, lorsque Cafaro a fracassé le poteau de Mandanda après avoir exploité une erreur de Faye. De leur côté stériles offensivement, les Rouge et Noir ont eu l’immense bonheur de se voir accorder un penalty sifflé avec l’aide de la VAR, pour sanctionner un véritable arrêt de gardien de Cafaro - expulsé sur cette action - qui a dévié de la main une frappe de James qui prenait le chemin du cadre ! Et c’est Kalimuendo qui s’est chargé d’expédier le ballon au fond des filets depuis les 11 mètres (1-0, 39e), le premier but de Rennes en L1 depuis plus d’un mois !
Forcément, c’est tout de suite devenu encore plus facile pour le SRFC, qui a profité d’approximations défensives stéphanoises pour faire le break par l’intermédiaire d’une lourde frappe de Blas sous la barre avant la pause (2-0, 45e+6). Le semblant de révolte de l’ASSE après la pause n’était qu’une illusion car, encore plombé par des errements en défense, le promu a encaissé un troisième but, signé Gouiri, absolument pas embêté pour reprendre de la tête un centre parfait de Blas (3-0, 53e), puis un quatrième, de Kalimuendo, encore servi par un Blas très actif (4-0, 61e).
La partie a pris une sérieuse allure du Nice-Saint-Etienne (8-0) de septembre dernier lorsque les déferlantes se sont enchaînées à n’en plus finir. Kalimuendo a transformé un nouveau penalty pour s’offrir un triplé (5-0, 67e), Grønbæk, à peine entré, a envoyé un missile sur la barre après un cafouillage dans les six mètres, Larsonneur a dû s’interposer par deux fois devant Kalimuendo pour le priver du quadruplé… Mais les Rennais s’en sont arrêtés à cinq, ce qui devrait quand même convenir à leur public.