Mené de deux buts puis devant avec deux buts d'avance et rattrapé, Brest a finalement pris le dessus sur Rennes (4-5), ce dimanche, lors de la 31e journée de Ligue 1. Une victoire folle qui permet au SB29, assuré d'être en Coupe d'Europe en 2024-2025, de reprendre sa place sur le podium.
Il ne fallait pas se réveiller trop tard de la sieste dominicale pour vivre un début de derby complètement fou. En l'espace de cinq minute, Kalimuendo profitait d'abord d'un caviar de Matusiwa (1-0, 4e) puis d'une faute de main de Bizot après un centre-tir de D. Doué (2-0, 9e) pour faire chavirer le Roazhon Park. Mais que serait cette affiche sans le réveil brestois ? A peine le temps de se remettre de leurs émotions que les supporters rennais voyaient la température baisser sur un but en deux temps de Mounie (2-1, 11e).
Un départ canon, une belle ambiance, des conditions de jeu idéales, trois buts après 11 minutes, on était parti pour le match de l'année dans le championnat de France. C'était sans compter sur des défenses bien plus resserrées au fil des minutes qui prenaient le dessus sur les attaques. Le spectacle du premier quart d'heure laissait place à des fautes et seul Terrier faisait passer un frisson dans le dos de Bizot, vigilant pour éviter à son équipe d'encaisser un troisième but fatal peu avant la pause.
Au retour des vestiaires, la pluie s'invitait, Bretagne oblige, et Brest poussait de plus en plus fort. Sur un centre de Camara, Omari était surpris par le rebond sur une pelouse glissante pour tromper malencontreusement Mandanda (2-2, 48e). Frustrés, les Rennais tentaient de reprendre leur marche en avant. C'était finalement l'inverse qui se passait puisque Brest remettait une pièce dans la machine par Satriano, qui fusillait Mandanda d'une tête puissante sous la barre sur un magnifique centre de Locko (2-3, 54e).
Sur un nuage, les Finistériens enfonçaient même un quatrième but par Camara suite à un mauvais renvoi de Theate (2-4, 68e). Le Belge se rattrapait immédiatement en plaçant à son tour un tir surpuissant de 25 mètres pour redonner espoir aux siens (3-4, 68e). Dans un Roazhon Park qui avait basculé dans l'hystérie, Terrier décidait de participer à la fête en coupant astucieusement un coup franc de Bourigeaud (4-4, 79e). Le dernier but de ce match ? Non ! Au bout du bout, Brassier se jetait comme un mort de faim sur un coup franc de Pereira Lage pour éteindre le Roazhon Park (4-5, 90e+6). La folie !