Mené après une demi-heure, le Paris Saint-Germain a fini par renverser Brest (3-1), ce samedi, lors de la 4e journée de Ligue 1. Porté par un Ousmane Dembélé des grands soirs, le club de la capitale reprend sa place de leader à l'Olympique de Marseille.
Plier sans rompre. C'était à peu près le résumé du premier quart d'heure brestois. Pris à la gorge, les visiteurs faisaient face à un énorme orage avec une palanquée d'occasions parisiennes, Bizot remportant ses duels face à Nuno Mendes ou encore João Neves, tandis qu'Asensio gâchait une belle opportunité après un joli contrôle dans la course. Une domination nette qui n'a pas été récompensée et qui s'estompait petite à petit face à des Finistériens enfin dans leur assiette avec des sorties de balle de plus en plus efficaces.
Sur l'une d'elles, les Brestois obtenaient un penalty suite à une faute aussi grossière qu'évitable de Nuno Mendes sur Ajorque. Un cadeau offert à Del Castillo, qui ne se faisait pas prier pour tromper Donnarumma d'un tir au centre du but (0-1, 29e). Un coup de froid au Parc des Princes qui voyait Bizot sortir le grand jeu devant Dembélé puis Asensio avec des parades spectaculaires. Héroïque, le gardien néerlandais finissait par craquer sur une tête smashée de l'ancien joueur du FC Barcelone sur un caviar de l'ex du Real Madrid (1-1, 42e).
Au retour des vestiaires, le match baissait clairement en intensité. Les occasions diverses et variées ? A oublier. Les Parisiens tenaient le ballon, les Brestois étaient regroupés et défendaient bien pour conserver ce point du nul. Une physionomie qui poussait Luis Enrique à réaliser des changements avec notamment la sortie prématurée de Barcola, sans inspiration dans cette partie. Des ajustements sans résultat et l'idée que cette rencontre ne pouvait basculer que sur un geste de génie. Mais qui pour cela ?
Réponse : Fabian Ruiz. Très neutre jusqu'ici, le milieu espagnol envoyait un coup de canon sous la barre pour faire chavirer le Parc des Princes (2-1, 73e). A peine le temps de se remettre de leurs émotions que Dembélé, à l'affût après un tacle de Le Cardinal devant Kolo Muani, enfonçait le clou quelques secondes plus tard (3-1, 74e). Deux minutes de folie pour le PSG, deux minutes terribles pour Brest, qui décidaient de l'issue de ce choc. Une bonne préparation pour les Parisiens avant Gérone, une moins bonne pour les Brestois avant Sturm Graz.