Malgré une incroyable inefficacité pendant près d'une heure, le Paris Saint-Germain est très logiquement venu à bout de Metz (3-0) dimanche en clôture de la 2e journée de Ligue 1.
D'attaque d'entrée de jeu, le champion de France mettait la pression mais David Luiz puis Pastore manquaient de précision dans le dernier geste. Les hommes d'Unai Emery multipliaient les combinaisons et les opportunités sous la houlette d'un duo Di Maria-Pastore en grande forme, mais le premier ratait de peu le cadre sur un petit ballon piqué puis sur un tir contré par Signorino et sauvé par Milan juste devant sa ligne.
Mais le festival d'occasions manquées concernait surtout Cavani, qui ne cadrait pas une tête en parfaite position puis tirait sur Didillon en un contre un, déclenchant quelques sifflets, renouvelés quelques instants plus tard sur une passe en retrait ratée par le Sud-Américain... Pour sa première en match officiel cette saison dans la peau du successeur d'Ibrahimovic, l'Uruguayen vivait un cauchemar que les fautes messines non sifflées à son encontre n'ont pas arrangé. Juste avant la mi-temps, Cavani voyait encore Falette détourner sa frappe sur le poteau ! Incroyable !
En face, les Grenats ont longtemps dû se contenter d'une occasion en contre au quart d'heure de jeu parfaitement annihilée par David Luiz devant Erding, mais Nguette a ensuite mis le feu à la défense parisienne sur un rush au retour des vestiaires. Une action qui poussait enfin le PSG à se montrer plus tranchant et Lucas libérait le Parc des Princes sur un service d'Aurier (1-0, 52e).
Ensuite, la menace changeait de camp et le promu passait à l'offensive. Impeccable sur une tête à bout portant de Falette, Trapp devait encore s'employer pour détourner une frappe de Cohade. L'Allemand concluait son festival par une sortie parfaite hors de sa surface. Finalement, sur un corner consécutif à un double sauvetage Falette-Didillon, le PSG doublait la mise sur un corner de Di Maria transformé de la tête par l'inévitable Kurzawa (2-0, 68e). Dans la foulée, la frappe de l'Argentin trouvait la transversale des Lorrains ! Le ballon revenait dans les pieds de Cavani qui manquait encore le cadre malgré un but ouvert... Trop hésitant sur une ultime action, l'Uruguayen représente clairement le point noir de la soirée d'un PSG séduisant dans le jeu qui s'est même offert un dernier but sur une frappe de Verratti détournée par Rivierez (3-0, 90e+4).