Malgré une avance de deux buts après 25 minutes, le Paris Saint-Germain a concédé le nul face à Troyes (2-2), ce dimanche, lors de la 36e journée de Ligue 1. Un excellent résultat pour le promu, qui a quasiment validé son maintien dans l’élite au Parc des Princes.
Dans une ambiance toujours aussi morne au Parc des Princes, les Parisiens faisaient immédiatement la différence. Après avoir chauffé les gants de Moulin, Di Maria déposait un caviar pour Marquinhos, qui n’avait plus qu’à pousser le ballon dans le but vide (1-0, 6e). Une belle entrée en matière pour le champion de France qui était toutefois bousculé par des Troyens joueurs, à l’image de Kaboré et Larouci, qui réalisaient de gros dégâts dans les couloirs. Des efforts réduits à néant à cause de Palmer-Brown, qui fauchait Mbappé dans la surface, permettant à Neymar de faire le break sur penalty (2-0, 25e).
Néanmoins, les Troyens n’abdiquaient pas et poursuivaient leurs efforts face à des Parisiens qui tombaient dans la facilité. Sur une passe très mal ajustée de Nuno Mendes, Ugbo récupérait le ballon et déclenchait une lourde frappe croisée dans le petit filet opposé pour punir Navas (2-1, 30e). Un cadeau imprévu qui maintenait Troyes dans le match. Le promu, très à l’aise avec le ballon, enchaînait d’ailleurs les belles séquences à trois pour faire sortir des locaux agacés mais qui n’étaient pas loin d’enfoncer un troisième but, Messi trouvant la main droite de Moulin pour détourner le ballon sur le poteau.
Dès le retour des vestiaires, Troyes recollait au score. Sur un penalty obtenu par Ripart pour une faute de Kimpembe, Tardieu ne tremblait pas en transformant la sentence d’une panenka (2-2, 49e). Une égalisation méritée pour des Troyens qui poursuivaient leurs efforts et qui voyaient le but de Neymar à l’heure de jeu être refusé pour une charge de Mbappé sur Palmer-Brown. Consciente de tenir un point très important dans la lutte pour le maintien, l’ESTAC se repliait logiquement et optait pour des attaques rapides en envoyant les latéraux grâce à des longs ballons.
Dans le dernier quart d’heure, quasiment plus rien ne se passait. Malgré les espaces laissés par les deux blocs, aucune des deux formations ne parvenait à faire la différence. Le tout dans une enceinte francilienne plongée dans une ambiance proche de celle d’une cathédrale totalement dépeuplée. Et ce n’étaient pas les deux opportunités de Marquinhos et Mbappé, ni la barre de Messi dans le temps additionnel, qui changeaient grand-chose au spectacle assez pauvre proposé en seconde période. Un match pour rien pour le PSG. Un match quasiment synonyme de maintien pour Troyes.