Le Paris Saint-Germain a dominé le FC Nantes 2-0 au Parc des Princes ce samedi. Mais Unai Emery n'affichait qu'un petit sourire au coup de sifflet final en raison des blessures de Di Maria et Pastore.
Les champions de France prenaient rapidement les devants dans cette rencontre. Profitant d'un bon travail du jeune Augustin, très actif en pointe, Di Maria ajustait parfaitement Riou dans la surface (1-0, 13e). Les Canaris réagissaient par Gillet, dont la reprise acrobatique était bien repoussée par Trapp, aligné dans les buts en l'absence d'Areola. Riou s'illustrait lui aussi après une belle action collective parisienne. Préféré à Cavani avant le choc face à Arsenal mercredi prochain pour la première place du groupe A en Ligue des Champions, le jeune Augustin montrait beaucoup d'envie et effectuait des appels très intéressants.
Touché à la cuisse, Di Maria cédait sa place avant même la mi-temps à Ben Arfa, entré sous une grosse ovation du Parc des Princes, qui n'attend qu'une chose, voir l'ancien Niçois briller sous le maillot parisien. Mais avant le repos, c'est encore Trapp qui brillait sur une tête manquée de Thiago Silva, à deux doigts de marquer contre son camp. Puis l'Allemand s'illustrait encore sur un centre-tir de Bammou. Une égalisation nantaise n'aurait pas été volée.
Au retour des vestiaires, Matuidi pouvait mettre les Parisiens à l'abri, mais le poteau repoussait d'abord sa belle demi-volée, puis un peu plus tard, c'est Diego Carlos qui stoppait son lob sur la ligne. Il fallait finalement attendre la toute fin de match pour assister à un deuxième but. Dans la surface, Pastore, entré en jeu, était très légèrement accroché par Diego Carlos. Jesé, lui aussi apparu sur le terrain, inscrivait son premier but sous le maillot parisien, sur penalty donc (2-0, 90e). Sans briller, le PSG a fait le boulot avant ce match très important contre Arsenal. La bonne nouvelle de la soirée. Mais il y en avait deux mauvaises : en plus de Di Maria, Paris voyait aussi Pastore, encore touché, regagnait seul les vestiaires au cours du temps additionnel. La poisse...