L'Olympique de Marseille recevait le FC Lorient ce dimanche au Stade Vélodrome. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 1-1. La première occasion nette était pour les Olympiens. Lucho réussissait à lancer Niang d'une merveille d'ouverture lobée dans le dos de la défense, mais le Sénégalais croisait trop sa frappe et ne pouvait tromper Audard (14e). Plus rien ou presque ensuite, jusqu'à cette belle action collective, au sol, entre Ben Arfa et Valbuena. Le centre de ce dernier trouvait Lucho, dont le puissant plat du pied trouvait un Audard bondissant (33e). Les Marseillais récupéraient de plus en plus haut, accroissant le danger sur le but des Merlus. Mais Audard veillait, bouclant bien son angle fermé sur une frappe croisée de Niang (36e). Le buteur allait finir par trouver la faille. Sur une action initiée magnifiquement par Lucho, Bonnart, lancé côté droit, ajustait un centre tendu. Au point de penalty, Niang devançait la charnière lorientaise et trompait Audard à ras de terre (42e, 1-0). Bien servi par Ben Arfa, Valbuena déclenchait une frappe violente, mais Audard, décidément impérial, veillait (48e). Les Merlus n'avaient pas le temps de souffler : sur un long centre de Taiwo, Diawara, oublié au second poteau, ratait une volée qui paraissait facile (49e). Les Marseillais avaient laissé filer beaucoup d'occasions, et la leçon d'efficacité allait être lorientaise. Sur un long coup franc frappé à la manière d'un Mihajlovic par Vahirua, Diawara, inattentif, laissait Koscielny passer dans son dos. Le défenseur ne faisait qu'effleurer le ballon, mais Mandanda s'affalait et ne pouvait maîtriser le cuir, qui frappait son poteau gauche et revenait dans les pieds de l'ancien Tourangeau pour un but facile (63e, 1-1). Les hommes de Didier Deschamps tentaient de réagir. Suite à une action de Brandao, rentré à la place de Niang, Ben Arfa décalait merveilleusement Valbuena, qui ratait l'immanquable aux six mètres (69e) ! M. Kalt aurait ensuite pu siffler un penalty pour les hôtes, suite à une charge de Koscielny sur Cissé (71e). Chaud comme la braise, Audard semblait infranchissable, comme sur une surpuissante demi-volée du gauche de Ben Arfa (80e) ou un missile de Taiwo sur coup franc (86e). L'issue restait indécise jusqu'au bout, les Merlus se montrant menaçants en contre et manquant de peu le casse par Gameiro (90e +1).
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