Il ne s’agit d’un secret pour personne : Mediapro, principal diffuseur du football français jusqu’en 2024, n’a pas payé à la LFP sa facture du mois d’octobre (172 M€) et souhaite renégocier à la baisse son contrat, actuellement à hauteur de 814 M€ par an. De quoi faire peur aux clubs de Ligue 1 les plus modestes, dont le modèle économique est essentiellement basé sur les recettes télévisuelles.
À ce petit jeu, Nîmes risque d’être le grand perdant. Nos confrères de L’Equipe ont calculé, en se basant sur les comptes de la saison 2018-2019, la part des droits TV dans les revenus des clubs de l’élite. Pour les Crocodiles, cela représente 70% des recettes hors transferts… Angers (62%), Reims, Lille (60%), Nice (59%), Montpellier (58%) et Dijon (56%) peuvent également trembler, tandis que l'Olympique Lyonnais (22%) et le Paris Saint-Germain (9%) semblent relativement à l'abri en cas de défaut de paiement confirmé de la part de Mediapro.