Sur un nuage et bien aidé par un adversaire à la rue, Nice a pulvérisé Saint-Étienne (8-0), ce vendredi, en ouverture de la 5e journée de Ligue 1. Une raclée monumentale infligée par les Aiglons à des Verts sans réaction.
Une semaine après le succès contre Lille, Saint-Étienne rêvait de confirmer contre un autre prétendant à l’Europe. Un rêve qui se transformait rapidement en cauchemar puisque les Verts étaient menés de deux buts après seulement sept minutes : Batubinsika marquait contre son camp sur un centre de Clauss et sous la pression de Moukoko (1-0, 4e) tandis que Ndombélé réalisait le break d’une frappe à bout portant après un mauvais renvoi d’Abdelhamid (2-0, 7e). Un départ catastrophique pour l’ASSE mais idoine pour le Gym, au-dessus dans tous les compartiments du jeu. Après un quart d’heure plus calme, le promu pensait pouvoir revenir dans le coup. Avant le black-out total.
A l’avant-dernière passe sur les deux premiers buts, Cho corsait l’addition après un joli numéro et une frappe pure à 20 mètres (3-0, 24e). Trois actions parties de la gauche de la défense stéphanoise avant une quatrième avec un nouveau bon travail de Clauss et un Moukoko opportuniste pour devancer ses adversaires et marquer de la tête (4-0, 26e). Sonné, Olivier Dall’Oglio opérait trois changements simultanés après la demi-heure de jeu. Un coup d’épée dans l’eau puisque quelques instants plus tard, Guessand y allait de son but après un exploit personnel au milieu de défenseurs à la rue (5-0, 37e). Cinq, puis six, avec une nouvelle action collective exceptionnelle conclue par Moukoko (6-0, 39e).
Sans surprise, le second acte était loin, très loin d’offrir le même spectacle. Franck Haise pensait aux prochaines échéances et réalisait de nombreux changements dans un match déjà plié depuis belle lurette. Les Niçois, eux, appuyaient beaucoup moins sur l’accélérateur, comme rassasiés par le festin de la première période. Si Old pensait sauver l’honneur sur un tir dévié qui échouait sur la barre, Diop se décidait finalement à mettre un coup supplémentaire derrière les têtes vertes en se jetant au second poteau après un arrêt de Larsonneur (7-0, 75e). Et comme si cela ne suffisait pas, Bouchouari concédait un penalty pour une main dans la surface et permettre à Rosario de marquer son premier but avec Nice (8-0, 86e). Une raclée qui fera date.