A la faveur d'une belle première période, Nice a pris le dessus sur Rennes (3-2), ce vendredi, lors de la 16e journée de Ligue 1.
La Ligue 1 en 2025 pouvait-elle lever les foules ? Il ne fallait pas attendre longtemps pour avoir la réponse à cette interrogation. Après deux opportunités dangereuses pour Laborde, à chaque fois signalé hors-jeu, Guessand reprenait ses bonnes vieilles habitudes en ouvrant la marque après un service lumineux de Ndombele (1-0, 12e). Une entrée en matière idéale pour des Aiglons agressifs sur le porteur du ballon qui tracassaient Jorge Sampaoli, intenable sur le bord de la touche et aussi actif que ses joueurs avec des kilomètres parcourus pour faire retomber la pression.
Petit à petit, les Rennais se réveillaient et sur une action bien amenée, Blas déposait à son un tour un caviar pour Kalimuendo, sans pitié sur sa reprise au premier poteau (1-1, 27e). Une joie de court instant pour les visiteurs. Car Mandanda, sous pression avec la possible arrivée de Samba en provenance de Lens, se trouait complètement sur son dégagement et rendait le ballon à Diop, qui ne manquait pas l'opportunité de le punir sur une frappe croisée (2-1, 34e). Avant la pause, Guessand se muait en passeur décisif avec une offrande pour Laborde qui faisait le break sur une reprise de volée à bout portant (3-1, 45e+4).
Dès le retour des vestiaires, Rennes réagissait bien. Sur un tir puissant d'Assignon, Bulka commettait une faute de main qui profitait à Truffert (3-2, 49e). Un but qui aurait pu mettre le feu aux poudres, d'autant que Blas n'était pas loin de jouer un mauvais tour au portier niçois dans la foulée. Finalement, il ne se passait plus grand-chose par la suite en dehors de l'entrée de Seko Fofana pour son grand retour en France, d'une frappe de Boudaoui détournée par Mandanda sur la barre et d'un carton rouge direct pour Rosario suite à un pied sur le torse de Kalimuendo. Un match qui n'a pas emballé les foules malgré les cinq buts inscrits par les deux équipes.