Malgré une avance de deux buts à la 80e minute, l’Olympique Lyonnais s’est complètement écroulé pour chuter à Nice (3-2), ce dimanche, lors de la 11e journée de Ligue 1. Entré en seconde période, Youcef Atal a changé la physionomie du match avec 25 minutes de folie.
Sans surprise, les deux équipes se disputaient d’entrée une grosse bataille pour la tenue du ballon. Les Lyonnais obtenaient la première occasion par Paqueta, qui chauffait les gants de Benitez de la tête, mais les Niçois se montraient les plus dangereux, avec deux belles opportunités de Delort, qui voyait sa frapper effleurer la barre avant de mettre Lopes à contribution. Des chaudes alertes qui poussaient les gones à resserrer sérieusement les boulons.
Au fil des minutes, les duels étaient de plus en plus accrochés. Il fallait un geste de génie pour débloquer cette partie. Et c’était précisément ce que réalisait Boateng, qui d’une ouverture lumineuse, trouvait Toko Ekambi, buteur en deux temps après un premier arrêt de Benitez (0-1 35e). De son côté, Lopes avait beaucoup plus de réussite en gagnant deux duels consécutifs devant Delort et Dolberg pour permettre aux siens de rentrer au vestiaire avec un but d’avance.
Après la pause, l’OL ne se montrait pas assez tueur pour enfoncer les Aiglons puisque Aouar puis Kadewere manquait deux grosses opportunités de faire le break avant l’heure de jeu. Alors que Nice commençait à pointer le bout de son nez avec plusieurs situations chaudes aux abords de la surface rhodanienne, Aouar profitait d’une faute de main de Benitez après une belle action collective pour permettre à Lyon de s’envoler (0-2, 68e).
Perdu pour perdu, le Gym jetait toutes ses forces dans la bataille. Atal, entré avant le but d’Aouar, enflammait l’Allianz Riviera après un petit numéro et une frappe du gauche sous la barre (1-2, 81e). Inexplicablement, Lyon perdait ses moyens, à l’image de Kadewere, directement expulsé pour une faute sur Bard. Atal obtenait même un penalty pour une faute d’Emerson que Delort transformait sans trembler (2-2, 89e) alors que Guessand envoyait l’OL en enfer au bout de temps additionnel (3-2, 90e+3). Du délire à Nice !