Intraitable défensivement et efficace offensivement, Nice a pris le dessus sur Rennes (2-0), ce dimanche, en clôture de la 11e journée de Ligue 1. Une septième victoire cette saison pour le Gym qui reprend sa place de leader devant le Paris Saint-Germain et Monaco.
Ce n’est pas beau, c’est parfois même moche, mais c’est d’une efficacité redoutable. Pour la quatrième fois de rang, pour la cinquième fois sur les six derniers matchs, Nice s’est imposé sans encaisser le moindre but contre Rennes (2-0), ce dimanche, dans le cadre de la 11e journée de Ligue 1. Globalement au-dessus, le Gym a profité de deux erreurs défensives bretonnes pour piquer et reprendre ainsi la tête du championnat de France.
Comme attendu, les Niçois prenaient rapidement l’ascendant. Dès les premiers instants, Thuram donnait des frissons à Mandanda sur une frappe qui touchait le petit filet extérieur. Dans la foulée, Boudaoui profitait d’un excellent travail de Boga pour tirer au même endroit avec le même manque de réussite. Si Blas mettait également Bulka à contribution, c’était bien Boga qui mettait le feu dans son couloir et qui faisait vivre un supplice à Omari.
Loin d’être impressionnants, les Rennais résistaient bien et manquaient de peu l’ouverture du score sur un tir de Bourigeaud difficilement détourné par Bulka. Comme souvent depuis l’arrivée de Francesco Farioli, le Gym se crispait lorsqu’il était en danger et proposait de moins en moins d’actions cohérentes sur le plan offensif. Mais une erreur monumentale d'Assignon sur un centre de Moffi permettait à Boga d'ajuster Mandanda au second poteau (1-0, 45e).
Un but qui facilitait la tâche des Aiglons, bien plus agressifs au retour des vestiaires et proches du break sur une frappe de Boudaoui miraculeusement sortie par le gardien passé par Marseille. Saignant sur la gauche, Boga manquait de peu le doublé sur une nouvelle reprise au second poteau. Pas du tout inquiété, le Gym se sabordait seul avec un carton rouge direct pour Ndayishimiye, coupable d’un très vilain tacle sur la jambe d’appui de Le Fée (75e).
A dix contre onze, Nice était tout près de concéder l’égalisation dans la foulée sur une tête mal ajustée de Gouiri. Mais le Gym ne rompait pas et sur une action fantastique de Diop, Omari fauchait Guessand en tant que dernier défenseur. Carton rouge, coup franc... que Diop marquait à l’aide de la barre et du dos de Mandanda (2-0, 87e). Emballé, c’est pesé, Nice s’offrait une septième victoire cette saison et reprenait son trône au Paris Saint-Germain.