Au terme d’un match disputé, Nice et le Paris Saint-Germain ne sont pas parvenus à se départager (1-1), ce dimanche, en clôture de la 7e journée de Ligue 1. Un score de parité qui permet à Monaco de conserver seul la tête du championnat de France.
Habitué à contrarier le club de la capitale avec Lens, Franck Haise allait-il en faire de même avec le Gym ? Les premières minutes montraient que la surprise pouvait être possible, notamment avec un Guessand très remuant qui posait des soucis à Pacho. Les Niçois dominaient le premier quart d’heure et passaient proches d’ouvrir la marque sur une tête de Cho repoussée par Donnarumma. Un Paris bousculé qui mettait du temps à se mettre en route et qui ne montrait pas grand-chose sur les phases offensives.
Au fil des minutes, les Parisiens prenaient le contrôle du ballon et repoussaient doucement mais sûrement leurs hôtes. Une maîtrise stérile avec trop peu de changements de rythme pour faire vaciller les Aiglons en dépit d’une grosse frappe de Nuno Mendes détournée par Bulka. Dans la foulée de cette action, Nice faisait passer un frisson dans le dos des Parisiens sur un contre éclair... avant de trouver l’ouverture par Abdi, dont la frappe détournée par le latéral gauche portugais surprenait Donnarumma (1-0, 39e).
Après la pause, Paris passait la deuxième. Après avoir chauffé les gants de Bulka, Dembélé servait Nuno Mendes, qui comme Abdi, profitait d’une déviation malheureuse de Bombito pour trouver le chemin des filets (1-1, 52e). Transformés après l’entrée de Lee à la place de Kolo Muani, les Parisiens étaient même à deux doigts de passer devant suite à une tête de Marquinhos sur le poteau. Un retour sur le terrain bien plus consistant pour le champion de France qui faisait le jeu face à des Azuréens regroupés derrière.
Dans la dernière ligne droite de la partie, le PSG campait dans l’ultime tiers du terrain mais manquait d’imagination pour aller chercher ce deuxième but en dépit des rushs plus fréquents de Barcola. Bulka, solide sur sa ligne, ne se laissait pas avoir et repoussait les quelques tentatives parisiennes, comme ce tir flottant de Vitinha à l’approche du temps additionnel. Six minutes qui ne changeaient rien au score final puisque Nice restait assez solide pour garder le point du nul jusqu’au coup de sifflet final. Pour le plus grand bonheur de Monaco.