Mené 0-2 à la pause, Nantes a trouvé les ressources nécessaires pour terrasser Lens (3-2), ce vendredi, en ouverture de la 18e journée de Ligue 1.
Un quart d’heure. C’était le temps qu’il fallait aux Lensois pour tuer la rencontre. Après un ballon mal renvoyé par Lafont, Da Costa ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque d’une lourde frappe au point de penalty (0-1, 7e). Décidément bien inspiré, le remplaçant de Kakuta glissait par la suite une merveilleuse passe dans la profondeur pour Kalimuendo, qui se jouait du gardien adverse pour faire le break d’une frappe à ras de terre (0-2, 14e). Un début de match parfait de Lens qui n’entamait pas l’enthousiasme des supporters nantais, venus nombreux et bruyants.
Malheureusement, les chants n’étaient pas d’une grande aide pour les Canaris, dominés techniquement et tactiquement. Propres dans leurs transmissions, bien positionnés sur le terrain et impeccables dans le pressing, les Sang-et-Or planaient à la Beaujoire et passaient à plusieurs reprises proches du troisième but. En face, les Nantais ne trouvaient pas la solution face à un bloc solide qui ne laissait rien au hasard en dehors de quelques miettes. Seul Blas parvenait à se montrer sans toutefois inquiéter ses adversaires sur ses tirs à chaque fois repoussés.
La donne changeait au retour des vestiaires. Sur une frappe à mi-hauteur, le milieu offensif voyait Kolo Muani détourner le ballon pour prendre à contre-pied Farinez, entré quelques instants plus tôt (1-2, 49e). En confiance, les Nantais poussaient fort et revenaient à hauteur des visiteurs. En effet, Blas lançait parfaitement Geubbels, qui résistait au retour de Danso pour offrir un caviar à Kolo Muani, seul pour reprendre le ballon d’un tacle rageur au second poteau (2-2, 57e).
Dans les vapes durant une demi-heure, les Lensois sortaient la tête de l’eau dans la dernière ligne droite de la partie. Mais ils devaient faire face aux vagues nantaises, toujours aussi intenses à défaut d’être dévastatrices. Jean pensait offrir la victoire aux siens mais Girotto réalisait un superbe sauvetage devant sa ligne. Un geste décisif puisqu’à l’approche du temps additionnel, Simon s’offrait un incroyable festival sur la gauche pour décocher une terrible frappe dans la lucarne de Farinez (3-2, 90e). Incroyables Nantais !