Très bon en première période mais très moyen après la pause, l’Olympique Lyonnais s’est imposé à Nantes (1-2), ce dimanche, en clôture de la 33e journée de Ligue 1.
Lyon ne traînait pas pour faire la différence. A la réception d’une ouverture lumineuse de Paqueta, Depay ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque d’une subtile frappe dans le petit filet opposé (0-1, 5e). Bien au-dessus techniquement, les Gones voulaient rapidement boucler l’affaire mais la dernière passe était trop souvent mal dosée. Un positionnement haut sur le terrain qui ne profitait pas aux Canaris, trop imprécis dans le dernier tiers du terrain malgré les déboulés de Coulibaly et Kolo Muani.
Bien que supérieur dans tous les compartiments du jeu, Lyon ne parvenait pas à enfoncer le clou, la faute à des Canaris qui se jetaient, très souvent sur le fil, sur tous les ballons. Mais à force de pousser, l’OL prenait un peu plus son envol. Lancé par une nouvelle passe millimétrée de Paqueta, Toko Ekambi était fauché par Lafont, qui offrait à Depay le ballon du doublé (0-2, 37e). Une véritable balade de santé pour les visiteurs, qui jouaient dans un fauteuil face à des adversaires d’une terrible pauvreté.
Cependant, Lyon desserrait l’étreinte au retour des vestiaires. Après une première alerte de Blas, Pallois finissait par punir Lopes, qui après un arrêt sur une tête de Kolo Muani, se faisait fusiller par le défenseur central (1-2, 60e). Plus vraiment dans le coup, les Gones gâchaient en plus les quelques opportunités en contres qu’ils obtenaient, la faute à des maladresses techniques de Slimani ou encore à un excès d’individualisme de Depay.
Dans le dernier quart d’heure, l’OL remettait le bleu de chauffe. Alors que Lafont était tout heureux de voir un ballon être repoussé sur sa ligne par sa défense après une vilaine faute de main, Toko Ekambi et Aouar manquaient à leur tour de justesse pour permettre à leur équipe de prendre définitivement le large. Fort heureusement pour les Lyonnais, les Canaris n’avaient plus de carburant dans le moteur et laissaient passer leur chance malgré une belle adversité lors du second acte.