Quel gâchis pour Nantes ! En infériorité numérique en seconde période, les Canaris ont été rattrapés par Rennes (1-1) ce vendredi à domicile dans ce derby comptant pour la 34e journée de Ligue 1. Alors qu'il a eu les occasions pour faire le break, le FCN a même tremblé en fin de match et signe une très mauvaise opération dans la course à l'Europe en restant à deux points de son adversaire, 5e.
Cette rencontre démarrait fort en tribunes. Remontés après la reprogrammation de cette affiche à cet horaire, les supporters nantais exprimaient leur mécontentement en envoyant des balles de tennis sur la pelouse (voir la vidéo), entraînant l'interruption momentanée de la rencontre pendant près de 3 minutes !
Pas perturbés par cette drôle d'entame et plus entreprenants que des Rouge et Noir moins agressifs, les hommes de Claudio Ranieri prenaient rapidement les initiatives. A l'image de Nakoulma, remuant mais trop brouillon dans le dernier geste, les locaux restaient toutefois pénalisés par leur déchet technique. Sur corner, Awaziew manquait le cadre de la tête puis Sala gâchait une belle occasion dans la surface. L'Argentin pouvait aussi déplorer un penalty qui aurait pu être sifflé pour un contact de Gnagnon.
Avant la pause, les hommes de Sabri Lamouchi ripostaient enfin mais Touré puis Pallois intervenaient en catastrophe devant Amalfitano et Khazri pour sauver les meubles. Finalement, sur un contre, Thomasson profitait d'un ballon relâché par Koubek pour ouvrir le score (1-0, 42e). Dans la foulée, Sala manquait son lob et le break pour les locaux.
Agressifs, parfois trop dans ce derby, les Nantais étaient punis au retour des vestiaires avec l'exclusion de l'Argentin, sévèrement exclu après une faute dans le rond central. En infériorité numérique, le FCN se préparait très clairement à subir pendant 45 minutes et Tatarusanu devait s'employer à deux reprises notamment pour détourner une frappe déviée de Léa-Siliki. Bien que dominés, les Nantais parvenaient à se montrer dangereux en profitant des espaces, mais le missile de Touré était contré puis Iloki et le milieu de terrain manquaient encore le break en contre.
Des ratés que les Canaris regrettaient car après avoir longtemps repoussé les assauts adverses, ils finissaient par plier sur une frappe de Léa-Siliki déviée par Pallois pour l'égalisation (1-1, 81e). Après avoir incarné la résistance nantaise, l'ancien Bordelais jouait de malchance sur ce coup-là … Il fallait même le poteau et deux énormes parades de Tatarusanu sur des têtes de Khazri puis Gnagnon pour empêcher les Rennais d'arracher la victoire ! Des regrets de chaque côté donc…