Sérieusement bousculé durant plus d’une heure, Nice a finalement réussi à faire plier Nantes (0-2), ce dimanche, lors de la 5e journée de Ligue 1. Un troisième succès en quatre matchs pour les Aiglons, qui n’ont toujours pas encaissé le moindre but cette saison.
Imperméable depuis le début de la saison, la défense niçoise souffrait en début de match sous la pression des locaux. Il fallait un bel arrêt de Benitez pour freiner une frappe à ras de terre de Bukari. Pressants, les Canaris laissaient des espaces que ne parvenaient pas à exploiter les visiteurs, imprécis dans le dernier quart du terrain. En face, les Nantais se montraient de plus en plus incisifs, notamment Simon, qui donnait le tournis à Daniliuc et Boudaoui.
Après avoir fait le dos rond, le Gym sortait de sa réserve et obtenait la plus grosse occasion du match sur une tête de Lemina qui fracassait la barre de Lafont. Une chaude alerte pour le FCN qui poursuivait néanmoins sa marche en avant et poussait les défenseurs azuréens dans leurs retranchements. Comme Simon à gauche, Bukari faisait des dégâts à droite. Le Ghanéen offrait d’ailleurs un caviar au Nigérian, qui voyait sa reprise passer au ras du poteau droit de Benitez. Avant la pause, c'était Kolo Muani qui percutait la barre sur sa frappe à bout portant !
Au retour des vestiaires, la physionomie du match restait la même. Simon et Bukari semaient toujours autant la zizanie, le Black Star obligeant Todibo à réaliser une intervention salvatrice pour préserver son but. Castelletto n’était pas non plus en reste puisque le défenseur central s’arrachait pour empêcher Gouiri d’ouvrir la marque à bout portant. Au fil des minutes, Nantes poussait de plus en plus, poussant Benitez à sortir deux arrêts déterminants face à Bukari et Corchia alors que Lemina sortait une frappe de Simon sur sa ligne !
C’était finalement au plus fort de la domination nantaise que Nice sévissait. Sur un centre puissant de Bard, Dolberg se jetait pour ouvrir la marque de la poitrine (0-1, 75e). Impitoyable, sans cœur, le Gym enfonçait définitivement le FCN par Gouiri, à la conclusion d’une action merveilleuse sur une passe décisive de Delort (0-2, 80e). Alors que Benitez sortait encore une fois le grand jeu, Gouiri n’était pas loin du doublé suite à un festival dans la surface. Une victoire en patron pour Nice, qui envoie un nouveau message à la concurrence.