Devant à la pause, l'Olympique de Marseille a finalement été renversé par Monaco (3-1), ce samedi, lors de la 21e journée de Ligue 1. Un succès important pour le club princier, le quatrième de rang, qui confirme sa belle forme. Pour la formation phocéenne, cette troisième défaite consécutive en championnat pourrait creuser un fossé avec les concurrents pour le podium.
Bien entrés dans le match, les Marseillais faisaient une belle impression. Une domination rapidement récompensée. Sur une longue ouverture de Caleta-Car, Radonjic échappait à la vigilance de Maripan pour trouver la faille d'une belle frappe enroulée (0-1, 12e). Bien en place et sérieux défensivement, les visiteurs posaient de gros soucis au club princier, qui balbutiait son football durant une bonne vingtaine de minutes.
Petit à petit, les Asémistes sortaient la tête de l'eau. Plus haut sur la pelouse, les locaux obligeaient leurs adversaires à durcir leur jeu pour ne pas trop reculer. Il fallait attendre la demi-heure de jeu pour voir Diop chauffer les gants de Mandanda sur une frappe puissante à mi-hauteur. Le capitaine phocéen, vigilant, repoussait un tir écrasé de Volland et pouvait remercier Alvaro pour son retour incroyable devant son partenaire en sélection peu avant la pause.
Au retour des vestiaires, l'OM finissait par craquer. Sur un corner de Golovin, Maripan prenait le dessus sur Alvaro pour égaliser d'une tête dans la lucarne (1-1, 48e). Dans la foulée, Mandanda réalisait un superbe arrêt pour empêcher Ben Yedder de réaliser le break. Une dizaine de minutes pénibles pour l'OM, qui retrouvait rapidement ses esprits pour empêcher les attaquants monégasques de prendre leurs aises.
Problème, Marseille ne proposait pas grand-chose et se faisait punir sur un corner qui n'aurait pas dû être accordé à Monaco. Sur celui-ci, Golovin trouvait Tchouaméni, qui profitait d'une très mauvaise sortie de Mandanda pour doubler la mise (2-1, 75e). Incapable de réagir, l'OM coulait définitivement dans le temps additionnel sur un coup franc surpuissant de Jovetic, qui nettoyait la lucarne opposée de Mandanda (3-1, 90e+2). Une réalisation exceptionnelle qui assommait des Marseillais dépassés en seconde période.