Mené 0-2 après 9 minutes, Monaco, en infériorité numérique durant un quart d’heure, a arraché le nul contre Lille (2-2), ce vendredi, en ouverture de la 14e journée de Ligue 1.
La partie démarrait très mal pour l’ASM. Sur un tacle mal maîtrisé, Pavlovic fauchait Xeka et concédait un penalty que David transformait sans trembler (0-1, 5e). L’attaquant canadien, en feu depuis le début de la saison, doublait même la mise quelques instants plus tard en profitant d’un service en or de Djalo pour ajuster Nübel (0-2, 9e). Totalement à la rue, Monaco frisait la correctionnelle dans le premier quart d’heure mais le gardien allemand avait la main ferme pour repousser le tir vicieux au premier poteau d’Ikoné.
Poussés à en faire beaucoup plus par Niko Kovac, les Monégasques sortaient peu à peu de leur torpeur. Mais sans Ben Yedder, remplaçant au coup d’envoi, tout était plus compliqué. Boadu tentait de se démener, Volland essayait de décrocher, mais rien n’y faisait. Seul Diop faisait passer quelques frissons dans le dos de Grbic sur une frappe tendue au ras du poteau. Alors que Nübel empêchait David d’inscrire un triplé, Diatta relançait les siens d’une lourde frappe croisée du pied gauche au ras du poteau (1-2, 41e).
Au retour des vestiaires, Monaco passait proche de l’égalisation mais Djalo réalisait un sauvetage incroyable sur sa ligne sur un tir astucieux de Volland. Un début de second acte très brouillon avec des locaux qui poussaient pour revenir dans le match et des visiteurs qui se crispaient pour éviter la mauvaise surprise. Le temps fort de l’ASM s’accentuait après l’heure de jeu avec des opportunités de plus en plus nettes, comme cette tête de Disasi repoussée sous sa barre par Grbic, décisif devant Volland quelques minutes plus tard.
La rencontre basculait dans le dernier quart d’heure avec l’expulsion pour un nouvel avertissement de Pavlovic. Catastrophique, le défenseur central plombait une dernière fois ses partenaires... qui montraient de la ressource. Entré quelques instants plus tôt, Ben Yedder profitait d’un service de toute beauté de Volland pour ajuster Grbic d’une frappe au premier poteau (2-2, 83e). Une égalisation méritée pour Monaco, qui n’a jamais lâché dans cette partie très mal embarquée.