Dans un match qui s’est débridé dans le dernier quart d’heure, Monaco et Lens sont restés dos à dos (1-1), ce dimanche, lors de la 3e journée de Ligue 1. Un score de parité qui permet à l’Olympique de Marseille de conserver la tête du championnat grâce à une meilleure différence de buts.
Pelouse très abimée, soleil de plomb, les conditions n’étaient pas les meilleures pour ce choc à Louis II. Une rencontre que les Monégasques prenaient par le bon bout avec de nombreuses combinaisons bien senties mais qui étaient mal exploitées par les attaquants, trop souvent maladroits dans le dernier geste. La maladresse, elle caractérisait également les défenseurs, étonnement fébriles et qui enchaînaient les relances dans les jambes lensoises.
Au fil des minutes, les Sang et Or montaient en régime et mettaient une énorme pression sur le but de Köhn. Thomasson touchait d’ailleurs le poteau avant de servir Saïd... qui trouvait à son tour la barre ! Une double opportunité folle et une sérieuse alerte pour des Asémistes beaucoup moins sereins. Un enthousiasme lensois douché par la blessure à la cheville de Zaroury, pas vraiment aidé par l’état déplorable d’un terrain indigne à un tel niveau de compétition.
Au retour des vestiaires, le match se débridait légèrement avec des timides situations de part et d’autre. La plus chaude arrivait du pied gauche de Balogun, qui butait sur un Samba vigilant. Köhn était lui aux aguets devant son but pour éviter l’ouverture du score de Sotoca. Une rencontre très indécise qui pouvait basculer pour Monaco comme pour Lens... La preuve dans un dernier quart d’heure nettement plus intéressant que les 75 premières minutes.
Profitant d’une énorme erreur de Mawissa, Labeau-Lascary pensait donner la victoire aux siens mais son but était refusé pour une main après un duel avec Singo. La douche froide pour les Lensois, glacés quelques instants plus tard par Zakaria, buteur d’une tête parfaitement placée sur un corner de Caio Henrique (1-0, 84e). Une joie de courte durée puisque le Suisse concédait un penalty pour une main dans la surface, permettant à Frankowski d’arracher le nul (1-1, 90e+4). Un résultat logique.