Longtemps endormi, Monaco a été tenu en échec par une équipe de Guingamp venue à Louis II pour prendre un point, rien de plus (1-1). Ce nul a donc pour conséquence de sacrer un peu plus tôt que prévu le Paris Saint-Germain. Cette partie mettait un temps fou à démarrer. Il fallait attendre la 40e minute pour voir Giresse inquiéter Subasic. Dans la foulée, le portier monégasque était tout heureux de voir une frappe de Mathis filer de peu à côté. S'ils avaient le contrôle du ballon au cours de la première période, les Monégasques, à l'image de James Rogriguez, manquaient cruellement d'inspiration dans la zone de vérité. Et quand ils parvenaient à s'approcher de la cage de Samassa, Berbatov ne trouvait pas le cadre de la tête.
Claudio Ranieri, qui sait que ses jours sont comptés, restait beaucoup plus calme que d'habitude devant son banc de touche. Après le repos, les coéquipiers de Toulalan, le seul Monégasque à se montrer vraiment à la hauteur, étaient toujours aussi insipides, se décidant à appuyer, mais un tout petit peu, sur l'accélérateur à 20 minutes de la fin. Les vainqueurs de la Coupe de France, eux, se satisfaisaient largement de ce point du match nul.
Mais après un excellent travail de Dirar, entré peu de temps auparavant, Berbatov trouvait enfin la faille (1-0, 77e). Les Bretons se mettaient alors enfin à sortir et Atik, d'une superbe demi-volée, remettait les deux équipes à égalité (1-1, 85e). En fin de match, Diallo, après une intervention très en retard sur Toulalan, laissait Guingamp à dix mais Monaco n'en profitait pas. Ce nul sacre donc le Paris Saint-Germain avant même son match face à Rennes.