Il y a une dizaine de jours, juste après l’annonce de la suspension de la Ligue 1, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, et son homologue marseillais, Jacques-Henri Eyraud, se sont déchirés autour de l’hypothèse d’une saison blanche en raison de la pandémie de coronavirus. Président de Clermont (L2) et de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF), Claude Michy a rappelé les deux dirigeants à leurs devoirs.
"C’est indécent, a taclé l’Auvergnat dans les colonnes du journal La Montagne. Dieu sait si ce sont des gens intelligents et respectables qui ont accompli des choses fantastiques. Mais dans ces périodes, il ne peut pas y avoir de privilégiés. Et ceux qui sont privilégiés doivent être d’autant plus au service des autres. Aujourd’hui la priorité c’est la santé du monde puis le respect des consignes. Le sport est accessoire. C’était d’ailleurs l’un des points de divergence avec quelques-uns. Il y a des règles éthiques à respecter et une certaine morale à avoir aussi."
Entre cette polémique et les remous créés par la création, finalement abandonnée, d’un comité de pilotage sur les conséquences du coronavirus en L1, il est vrai que les dirigeants du foot français n’ont pas forcément affiché leur meilleur visage en ces temps de crise sanitaire…