Pour son match de reprise, l’Olympique de Marseille a très largement battu Toulouse (6-1), ce jeudi, lors de la 16e journée de Ligue 1. Avec le revers de Rennes à Reims, le club phocéen se replace sur la troisième marche du podium.
Séduisants d’entrée, les Toulousains laissaient des espaces que leurs adversaires ne tardaient pas à exploiter. Après une montée de balle autoritaire de Gigot, Rongier croisait parfaitement sa reprise pour ouvrir la marque (1-0, 14e). En difficulté sur son côté gauche, le TFC ne parvenait pas à bloquer les percées des défenseurs marseillais, décidément très actifs. Sur un débordement de Mbemba, Sanchez passait proche du break sur une frappe détournée par la défense.
Malgré des offensives plus tranchantes, les Phocéens n’étaient pas impériaux. La faute à un milieu qui n’avait pas l’emprise nécessaire avec un Gueye trop effacé. Mais alors que Chaibi manquait une énorme occasion d’égaliser de la tête, Nicolaisen perdait son sang-froid en marquant contre son camp sur une ouverture dans la profondeur de Payet (2-0, 41e). Avant la pause, Lopez devait même réaliser une superbe parade pour repousser une reprise à bout portant de Dallinga.
Terriblement efficace lors du premier acte, l’OM l’était tout autant au retour des vestiaires. Avec, en prime, des bijoux. Le premier, signé Kolasinac, qui mystifiait le pauvre Nicolaisen d’un crochet dévastateur avant de marquer (3-0, 51e). Le second, signé Payet, qui profitait d’une offrande de Clauss pour tromper Dupé d’une belle frappe enroulée dans la lucarne (4-0, 62e). Un festival atténué par Van den Boomen, qui transformait en force un penalty obtenu par Birmancevic pour une faute du latéral droit olympien (4-1, 66e).
Dans le dernier quart d’heure, Marseille profitait de sa très large avance pour gérer la situation sans jamais paniquer. Mieux encore, Dieng obtenait à son tour un penalty pour une faute de jeunesse de Mawissa, converti sans trembler par Ãœnder (5-1, 80e). Cinq, puis six, avec un nouveau caviar de Clauss, qui déposait un ballon parfait pour Nuno Tavares, auteur d’un fabuleux enchaînement pour plier définitivement le match (6-1, 82e). Jeu, set et match, l’OM n’a laissé aucune chance à des pauvres Pitchounes.