Au terme d’un Olympico encore touché par la folie, l’OM s’est imposé contre l’OL (3-2) ce dimanche en championnat. Le public du Vélodrome est passé par tous les états.
Sans surprise, les Marseillais ont pris rapidement le contrôle du ballon pour mettre en place leur jeu de possession. Les hommes de Roberto De Zerbi ont ainsi fait naviguer le cuir pour essayer de créer des espaces dans les lignes lyonnaises. Mais, face à une équipe rhodanienne très défensive, il n’était pas simple pour Greenwood, positionné en numéro 9 ce soir, et ses partenaires de pénétrer dans la surface adverse.
Le danger marseillais est souvent venu des courses de Merlin dans le couloir gauche. Servi dans la surface par une passe de Nadir, le piston marseillais a trouvé le petit filet de Perri. Quelques minutes plus tard, un centre de l’ancien Nantais a créé de la panique dans la surface lyonnaise, et Murillo a failli en profiter au second poteau. Malgré ces situations, le gardien lyonnais Perri n’a pas véritablement tremblé dans le premier acte. Son homologue marseillais Rulli, lui, n’a rien eu à faire puisque l’OL n’a rien montré offensivement pendant 45 minutes.
Finalement, Lyon a réussi à marquer sur sa première véritable occasion dangereuse. Au terme d’un contre initié par Nuamah, Tolisso était parfaitement servi dans la surface par Cherki avant de battre Rulli d’une frappe croisée (0-1, 53e). Derrière, le milieu de terrain lyonnais a profité d’un trou d’air de l’OM pour se procurer deux autres occasions de but. Marseille était au bord de la rupture, alors que Rongier réalisait une intervention décisive devant sa ligne pour repousser un tir de Cherki.
Face aux difficultés de son équipe, Roberto De Zerbi a décidé de lancer sa recrue Gouiri à l’heure de jeu. Et sur son premier ballon, le nouvel attaquant marseillais a provoqué l’égalisation de l’OM, sur une frappe trop croisée qui a surpris Perri et profité à Greenwood (1-1, 61e). Dans la foulée, le Vélodrome s’émerveillait sur une inspiration de Greenwood pour trouver Højbjerg dont la remise permettait à Rabiot de donner l’avantage à Marseille de la tête (2-2, 64e).
Dans ce temps fort marseillais, l’OL a réussi à réagir. L’équipe de Paulo Fonseca a obtenu un penalty pour une main de Rabiot, incrédule face à la décision de l’arbitre (après visionnage des images) puisqu’il expliquait, comme confirmé par les images, que le ballon avait rebondi sur sa cuisse avant de toucher sa main. En tout cas, Lacazette n’a pas tremblé pour battre Rulli (2-2, 72e). Mais alors que Perri avait multiplié les arrêts, Luis Henrique a surgi sur un centre de Lirola pour libérer le public marseillais (3-2, 85e). Encore un Olympico totalement fou !