Terriblement efficace, l’Olympique de Marseille a pris le dessus sur Monaco (2-1), ce samedi, dans le cadre de la 14e journée de Ligue 1.
La partie démarrait sur les chapeaux de roue. Servi depuis la droite, Ben Yedder ratait l’immanquable sur une reprise face au but vide. Un gros coup de chaud pour l’OM qui réagissait immédiatement. Après un bon travail de Kamara, Benedetto fixait la défense pour déposer un ballon sur la tête de Thauvin, sans pitié devant Mannone (1-0, 5e). On retrouvait le duo quelques minutes plus tard. Suite à un pressing gagnant de Rongier, le champion du monde tricolore percutait et rendait la pareille à l’Argentin, qui trouvait lui aussi la lucarne sur sa reprise au second poteau (2-0, 13e).
Grâce à une pression de tous les instants, les Marseillais empêchaient leurs adversaires de se trouver au-delà de la ligne médiane. En plus, ils pouvaient compter sur un Mandanda XXL, qui sortait deux énormes parades sur une reprise de volée de Volland et un coup franc surpuissant de Badiashile. Un peu plus en confiance, Monaco gagnait du terrain et s’installait dans le camp adverse. Mais les Marseillais se montraient solidaires, avec notamment un Benedetto qui se repliait bas pour venir en aide à ses partenaires.
Au retour des vestiaires, l’OM se faisait une frayeur avec une main de Nagatomo dans la surface. Mais M. Millot, averti très tardivement, signalait à l’aide de la VAR une faute de Volland sur Sakai. De son côté, Monaco monopolisait le ballon sans rien faire avec. En dehors d’une opportunité de Pellegri, qui tirait dans le petit filet au lieu de servir Ben Yedder, pourtant seul au second poteau, le club princier ne parvenait pas à bousculer une défense phocéenne parfaitement regroupée et qui ne paniquait pas.
Alors qu’on pensait l’OM tranquille, Thauvin levait trop son pied et concédait un penalty que Ben Yedder transformait sans trembler (2-1, 79e). Une lueur d’espoir qui permettait à l’ASM d’y croire durant le dernier quart d’heure. Mais en dépit des consignes autoritaires de Niko Kovac, qui demandait à ses joueurs de tout donner, Marseille ne craquait pas. Grâce à un Mandanda serein, le vice-champion de France maintenait son avance au tableau d’affichage jusqu’au bout pour accrocher un sixième succès de rang en championnat !