Cet Olympique de Marseille ne lâche rien ! Bougé et mené au score dès le début de la partie, le club phocéen a eu une belle réaction pour finalement dominer Lille (2-1) ce samedi pour le compte de la 7e journée de Ligue 1.
Dans une belle ambiance au Vélodrome, les débats partaient sur un excellent rythme entre deux formations joueuses. Plus tranchant, le LOSC se projetait et Ismaily profitait d’un premier tir d’Ounas sur le poteau pour marquer dans la cage vide (0-1, 12e). Mené pour la première fois de la saison en championnat, l’OM, malgré le contrôle du ballon, avait du mal à réagir et multipliait les fautes. Gênés par le pressing et le système du LOSC, les Phocéens affichaient une grosse imprécision technique...
Et pourtant, sur un contre rapide initié par Harit, Ãœnder servait parfaitement Sanchez, qui égalisait d’une reprise à bout portant (1-1, 26e). Malgré cette égalisation, Tudor, remonté contre Balerdi, le sortait pour lancer Tavares ! Dans la foulée, Ãœnder était à deux doigts de marquer, mais Diakité sauvait les siens sur sa ligne ! Sur cette action, André poussait Sanchez dans la surface, mais l’arbitre et la VAR ne bronchaient pas... Jusqu’à la pause, les deux équipes se rendaient coups pour coups dans un match désormais dominé par l'OM.
Après la pause, la partie repartait sur un rythme fou avec un tir de Zedadka contré par Kolasinac avant une frappe d’Ãœnder repoussée par Chevalier ! Lancé, Marseille poussait, mais Chevalier se montrait encore décisif sur une tentative d’Harit. Totalement asphyxiés, les Dogues souffraient et finissaient par craquer avec un coup-franc dévié par Kolasinac puis repris par Gigot, à la limite du hors-jeu, au second poteau (2-1, 61e). Le Vélodrome explosait !
Abasourdi, le LOSC, malgré du mieux dans le jeu, avait du mal à approcher la surface olympienne pour tenter de sonner la révolte. De plus en plus frustrés, les hommes de Fonseca enchaînaient les fautes sans parvenir à emballer la fin de la rencontre... A l’exception d’un frisson sur une frappe lointaine de Veretout, l’OM verrouillait totalement les débats et parvenait à conserver un succès globalement mérité.