Sérieux et trop peu inquiété, l'Olympique de Marseille a logiquement pris le dessus sur une très faible équipe de Strasbourg (2-0), ce dimanche, en clôture de la 10e journée de Ligue 1. Sans victoire depuis plus d'un mois, le club phocéen, désormais 4e, a fait le plein de confiance avant de se rendre à Paris dans une semaine.
Les Marseillais prenaient immédiatement les devants. Sur une remise de Strootman, Kamara trompait Sels d'une frappe à ras de terre contrée par Ajorque (1-0, 3e). Une entrée en matière parfaite pour les locaux, qui pouvaient compter sur un Mandanda vigilant pour repousser une tentative puissante de Thomasson. Propre dans ses transmissions, Marseille passait proche du break par Caleta-Car, qui percutait le poteau sur une lourde frappe après un joli une-deux avec Benedetto.
Au fil des minutes, la domination phocéenne s'estompait et le rythme de la partie baissait significativement. Si le duo Lopez-Rongier faisait bonne impression, le RCSA ne se laissait pas faire et tentait de passer sur les ailes, où Sarr et Sakai restaient bien en place. Le latéral droit français réalisait même un énorme retour pour empêcher Bellegarde, parti comme une fusée, de semer la zizanie dans la surface de Mandanda avant la pause.
Au retour des vestiaires, l'OM passait la deuxième. Au second poteau, Benedetto ratait une belle occasion de mettre les siens à l'abri alors que Radonjic touchait à son tour le bois sur sa reprise. Décidément… Khaoui, qui le remplaçait après l'heure de jeu, n'était pas plus en réussite sur sa demi-volée du pied gauche. Un manque d'efficacité que l'OM pouvait regretter alors que le tableau d'affichage restait figé depuis la 3e minute.
Mais en face, Strasbourg ne proposait absolument rien. Un jeu collectif nul, une nervosité ambiante, les visiteurs passaient complètement à côté de leur match sous une pluie qui s'intensifiait tout au long de la seconde période. Les protégés de Thierry Laurey mettaient quand même la pression dans les 5 dernières minutes, mais cela restait totalement stérile et inoffensif dans un Vélodrome qui a donné de la voix jusqu'au bout et qui voyait Strootman réaliser le break sur un penalty obtenu par Benedetto dans le temps additionnel (2-0, 90e+5).