Malgré son écrasante domination, l’Olympique de Marseille a été accroché par Montpellier (1-1), ce samedi, dans le cadre de la 6e journée de Ligue 1. Un coup d’arrêt pour le club phocéen, trop imprécis, qui restait sur trois victoires consécutives en championnat.
Les Marseillais, qui perdaient rapidement Gonzalez, blessé, partaient fort. Lopez et Germain faisaient briller Rulli, auteur de deux superbes parades dans les dix premières minutes. Pas refroidis par un but de Delort refusé pour un léger hors-jeu, les locaux, très conquérants, craquaient finalement sur un but contre son camp de Sarr, consécutif à un gros travail de Mollet (0-1, 17e). Pas de quoi miner le moral des hommes d’André Villas-Boas, toujours aussi offensifs.
Sanson, très actif, passait même proche de l’égalisation sur une frappe contrée par la défense. Au fil des minutes, la pression s’accentuait sérieusement dans le camp héraultais mais la précision dans le dernier geste n’était pas au rendez-vous, alors que Rulli sortait une nouvelle fois le grand jeu sur une tentative en rupture de Benedetto. Un manque d’efficacité que l’OM aurait pu un peu plus regretter avant la pause avec une frappe dangereuse de Delort qui effleurait le poteau de Mandanda…
Au retour des vestiaires, le champion d’Afrique pensait réaliser le break suite à une jolie finition à ras de terre. Mais là -encore, la VAR le privait d’un but pour un hors-jeu très limite. Pendant ce temps, l’OM affichait le même visage qu’en première période : de l’envie, du jeu, des attaques rapides mais une imprécision toujours aussi flagrante qui l’empêchait de faire mal à des Montpelliérains très sereins qui prenaient de plus en plus confiance.
Malgré tout, Marseille ne lâchait rien. Et cela finissait par payer. Idéalement servi par Radonjic après un bon décalage de Payet, Germain remettait les pendules à l’heure d’un plat du pied précis (1-1, 75e). Poussé par le Vélodrome, l’OM aurait même pu passer devant, mais Rulli repoussait une nouvelle frappe de Payet, alors que Kamara manquait de très peu le cadre. De quoi frustrer les fans marseillais, qui ne pourront pas en vouloir à leurs préférés après ce match où les deux équipes ont fini à neuf contre dix suite aux expulsions directes de Ferri et Kamara pour une altercation puis à celle de Payet pour un excès de colère à l'encontre de M. Delerue.