Très vite en tête et irrésistible à chaque fois qu'il a accéléré, l'Olympique Lyonnais a enchaîné un 14e match sans défaite et facilement disposé de Nantes (3-0) ce mercredi à l'occasion de la 17e journée de Ligue 1. Les Gones s'emparent des commandes du classement et terminent l'année dans le fauteuil de leader !
Sur leur forme du moment, les hommes de Rudi Garcia faisaient mouche dès leur première occasion avec Toko Ekambi qui surgissait pour concrétiser un bon travail d'Aouar (1-0, 4e). En confiance face à une équipe en plein doute, l'OL déroulait, mais Lafont sauvait les meubles dans les pieds de Depay, puis le Néerlandais manquait le cadre.
Les Lyonnais levaient ensuite le pied et les Canaris en profitaient pour parvenir enfin à ressortir le ballon et même à prendre des initiatives et il fallait le pied de Denayer pour mettre en échec une frappe dangereuse d'Abeid. En manque d'imagination face à un adversaire bien en place, les locaux avaient beaucoup de mal à mettre du rythme, ce qui agaçait beaucoup Garcia. Mais il suffisait d'une action jouée plus rapidement, sur injonction du technicien, pour permettre à Kadewere d'inscrire le but du break dans un trou de souris en profitant d'une frappe de Paqueta repoussée par Lafont (2-0, 37e). Dans la foulée, le buteur adressait un caviar au Brésilien qui poussait le ballon au fond des filets pour signer son premier but avec Lyon (3-0, 44e).
Pas rassasiés, les Gones poussaient pour enfoncer le clou au retour des vestiaires, mais Lafont évitait un naufrage plus lourd encore en mettant en échec Depay, à deux reprises, puis Aouar. Même si les Nantais répliquaient sur une tête de Castelletto qui obligeait Lopes à réaliser une double parade exceptionnelle, l'OL poursuivait sa domination sans partage.
Mais les Lyonnais manquaient d'efficacité dans ce second acte et Cherki était mis en échec à deux reprises après ses petits numéros dans la surface, puis Depay, décidément pas en réussite, loupait l'immanquable. Pas de quoi gâcher la belle soirée de Lyon, qui termine l'année sur un nuage. En face, les Nantais, 16es, n'ont pas à rougir, mais Raymond Domenech a tout de même dû se rendre compte de l'ampleur de la tâche qui l'attend.