Malgré son infériorité numérique durant 50 minutes, l’Olympique Lyonnais a su préserver son avantage au tableau d’affichage pour s’imposer face à Nice (2-1), ce samedi, dans le cadre de la 14e journée de Ligue 1.
Bien entrés dans la partie, les Gones faisaient rapidement la différence. Après un bon travail côté gauche, Reine-Adélaïde profitait d’un mauvais contrôle de Dante pour crucifier Benitez d’une frappe à ras de terre (1-0, 10e). Un but qui libérait paradoxalement les Aiglons. Plus incisifs, les visiteurs passaient proches de l’égalisation, mais Dolberg était trop court pour reprendre la passe latérale de Boudaoui.
Mais alors qu’ils s’installaient dans le camp adverse, les Niçois se tiraient une nouvelle balle dans le pied après une erreur de transmission de Nsoki. Sur le contre qui suivait, Dembélé obtenait un penalty pour une faute d’Hérelle, qu’il transformait sereinement (2-0, 28e). Un coup dur pour le Gym, qui se retrouvait toutefois en supériorité numérique dans la foulée suite à l’expulsion directe de Marçal pour un pied haut sur la tête de Boudaoui.
Après une pause rallongée en raison du manque de visibilité dû à la présence d’une épaisse fumée au Groupama Stadium, Dembélé empêchait Traoré d’enfoncer un peu plus le clou en déviant une frappe qui filait au but. En face, Dante ratait une incroyable occasion de la tête alors qu’il était seul au second poteau. Au fil des minutes, Nice mettait de plus en plus la pression, notamment après les changements de position d’Ounas et Boudaoui.
Et à force de pousser, Nice trouvait la faille. Lancé par Boudaoui, Burner offrait un caviar à Dolberg, qui croisait parfaitement sa reprise (2-1, 78e). La défense lyonnaise, débordée par les vagues azuréennes, pouvait compter sur Lopes pour empêcher Lees-Melou d’égaliser. Malheureusement pour Patrick Vieira, Burner était à son tour exclu en fin de partie, empêchant son équipe de profiter un peu plus de son avantage numérique. De quoi donner des regrets aux Aiglons...