A l’usure, Monaco a logiquement battu l’Olympique Lyonnais (0-2), ce samedi, dans le choc de la 2e journée de Ligue 1. Une prestation très sérieuse du club princier qui n’a jamais été inquiété par des Gones incapables de se procurer la moindre occasion.
Après la raclée subie à Rennes, les Lyonnais tentaient de se mettre rapidement en confiance et pouvaient s’appuyer sur Fofana, très actif sur son aile mais maladroit dans ses gestes. Une bonne entame pour les Gones qui se faisaient petit à petit calmer par des Monégasques plus précis techniquement mais qui dévissaient trop souvent leurs frappes, à l’image des tentatives manquées de Camara, ou encore Embolo, pas assez lucide après un bon service de Ben Seghir.
Au fil des minutes, l’ASM prenait clairement le dessus. Minamino avait l’ouverture du score au bout du pied mais Perri réalisait une énorme parade pour renvoyer le ballon sur le poteau. Les Lyonnais n’étaient d’ailleurs pas aidés par le changement tactique opéré par Pierre Sage suite à la blessure de Nuamah, remplacé par Mikautadze et qui avait du mal à se placer. Un premier acte disputé mais globalement brouillon entre deux équipes qui se battaient sur tous les duels.
Au retour des vestiaires, le même schéma se reproduisait : Monaco dominait, Lyon se contentait de faire le dos rond sans rien tenter. Particulièrement peu inspiré, Embolo manquait le cadre à deux reprises sur ses frappes et laissait Ben Seghir lui voler la vedette. Après un tir repoussé quelques instants plus tôt, l’ailier marocain s’appuyait sur Akliouche pour faire sauter le verrou lyonnais d’une frappe tendue à ras de terre (0-1, 65e).
Menés, les Lyonnais ne proposaient rien. Pire, ils reculaient, comme tétanisés par le risque d’encaisser un deuxième but. Ce qui devait arriver arriva et Camara, parfaitement servi par Ouattara, enfonçait un peu plus le clou d’un tir à bout portant (0-2, 80e). L’addition aurait pu être encore plus salée sans l’énorme raté d’Akliouche malgré une position idéale pour ajuster Perri. Une victoire sans trembler pour une ASM qui finissait à dix après l'expulsion de Camara. Pour l’OL, c’est déjà l’heure de ses poser des questions.