Un choc sans vainqueur et sans but. La rencontre entre Lille et le Paris Saint-Germain a débouché sur un match nul (0-0) au terme d'une partie assez pauvre en occasions nettes. Le PSG a globalement dominé une équipe lilloise assez peu inspirée sur ses contres, mais à nouveau leader de la Ligue 1 à l'issue de cette 16e journée.
La rencontre est partie sur un rythme élevé, avec la volonté pour les deux équipes de faire mal sur chaque offensive. Sans être finalement très dangereuses. Dans le premier quart d'heure, le PSG avait la possession du ballon mais n'avait toujours pas tenté le moindre tir sur le but de Maignan. De leur côté, les Lillois avaient tenté leur chance à trois reprises, sans véritablement inquiéter Navas.
Après 20 minutes, les Parisiens ont commencé à devenir plus menaçants, avec des têtes de Kehrer et Rafinha qui passaient près du poteau de Maignan. Puis les débats s'équilibraient, et les deux équipes se livraient une grosse lutte au milieu de terrain. A l'approche de la mi-temps, le PSG accentuait la pression. Et à cinq minutes de la pause, Kean cadrait la première frappe de cette rencontre sur une sorte d'aile de pigeon, bien captée par le gardien lillois, décisif ensuite sur un ballon dévié par son défenseur Fonte.
Les Parisiens ont entamé la seconde période comme ils avaient terminé la première. Le PSG confisquait le ballon et la menace se précisait devant le but de Maignan, qui voyait Kean prendre le dessus sur ses défenseurs de plus en plus régulièrement. Sans trouver le cadre. C'est le dernier geste qui manquait à Paris, dominateur mais pas assez tueur devant le but pendant plus d'une heure sur la pelouse de Pierre-Mauroy. Rarement dangereux depuis le retour des vestiaires, le LOSC se procurait, lui, enfin une grosse occasion à la 75e minute sur un tir de Yilmaz détourné en corner.
Trois minutes plus tard, Paris tremblait sur un énorme contre lillois mené par Yilmaz. Mais Kimpembe enfilait son costume de sauveur pour effectuer un tacle sensationnel, à un contre quatre, afin de stopper l'offensive des Dogues. Sur l'action, le défenseur parisien s'était blessé aux ischios... avant de se sacrifier sur son tacle. Le PSG perdait son champion du monde sur blessure, puis Kurzawa et Florenzi. Aïe... Toutes ces blessures coupaient le rythme en fin de match et le score ne bougeait pas jusqu'au coup de sifflet final.