Depuis plusieurs semaines, la guerre est déclarée entre la LFP et les supporters des clubs français qui prennent un malin plaisir à déployer des banderoles jugées "homophobes", entraînant des interruptions temporaires des matchs. Si le président de la FFF, Noël Le Graët, a regretté une forme d’excès de zèle (voir ici), l’international français Olivier Giroud (32 ans, 3 apparitions en Premier League cette saison) se dit en revanche favorable à la tolérance zéro en la matière.
"Il ne faut pas tout mélanger. Ces chants-là existent depuis des années et il ne faut pas tout confondre avec les banderoles récentes. Il y a un amalgame qui est fait que je ne comprends pas. Est-ce qu’on peut empêcher ces chants ? Je ne sais pas. Mais les banderoles oui. Il faut identifier les fauteurs de trouble et les mettre en dehors des stades. En Angleterre, ça ne pourrait pas se passer, il y a une répression qui oblige les supporters à se tenir à carreau", a assuré l’attaquant de Chelsea dans les colonnes du Figaro.
"En 2019, qu’on soit encore en train d’évoquer les problèmes de racisme ou d’homophobie dénotent à quel point notre société ne tourne pas toujours rond. Ça fait peur d’une certaine façon pour le monde que l’on va laisser à nos enfants", a conclu l’ancien Montpelliérain.