Malgré sa supériorité numérique pendant 40 minutes, Nice s’est incliné sur la pelouse de Lens (0-3), ce dimanche, lors de la 31e journée de Ligue 1. La Ligue des Champions s’éloigne pour le Gym.
Dès les premières minutes, les Lensois rencontraient de grosses difficultés contre une équipe niçoise supérieure dans le jeu et emmenée par un Gouiri très entreprenant. Leca devait s’employer sur une frappe de l’attaquant niçois pour éviter à son équipe d’être menée dès la 2e minute. Bousculés dans le premier quart d’heure, les Sang et Or voyaient leur tâche se compliquer un peu plus avec l’expulsion dès la 17e minute d’Haïdara, coupable d’une faute malheureuse sur Atal en ratant le ballon sur un dégagement.
En supériorité numérique, Nice accentuait sa domination et insistait dans la surface lensoise, mais tombait sur un Leca inspiré. Le gardien lensois sauvait les siens en intervenant dans les pieds de Guessand puis de Gouiri. Dans une atmosphère irrespirable sur la pelouse de Bollaert, où les contacts étaient de plus en plus rudes, les hommes de Franck Haise pliaient mais ne rompaient pas. Malgré leurs opportunités, les Aiglons ne profitaient finalement pas de leur domination dans ce premier acte très animé, mais sans but.
Au retour des vestiaires, Lens décidait de ne plus subir et Franck Haise faisait rentrer Kalimuendo à la place de Ganago. Un choix payant puisque l’attaquant prêté par le PSG donnait l’avantage aux locaux d’une frappe en pivot (0-1, 51e) ! Ce but donnait des ailes aux Nordistes qui creusaient l’avantage quatre minutes plus tard sur un enroulé du droit de Doucouré depuis l’extérieur de la surface (0-2, 55e) !
Décevant, Nice a complètement raté son début de seconde période et se retrouvait même à son tour à dix après l’expulsion de Lemina pour un deuxième avertissement. Le club azuréen a pris une leçon de détermination et encaissait un troisième but de Kalimuendo (0-3, 67e). Bollaert pouvait féliciter ses préférés qui terminaient cette rencontre sans trembler face à des Niçois amorphes et réduits à neuf avec l'expulsion de Dante dans les arrêts de jeu. Un calvaire jusqu'au bout pour les Aiglons...