Au sortir de la pandémie de coronavirus, le monde du football va certainement devoir changer son mode de fonctionnement. Notamment au niveau du mercato, avec les indemnités de transferts et les salaires versés aux joueurs. Promu en Ligue 1, le président de Lorient Loïc Féry milite depuis de nombreuses années pour l'instauration d'un salary cap. Et après la crise, le boss des Merlus aimerait enfin obtenir gain de cause.
"Cela fait 11 ans que j’en parle. La réflexion doit s’ouvrir en France, mais il est nécessaire de s’accorder au niveau européen, sans quoi les clubs français jouant les compétitions européennes seraient pénalisés. En France, on a déjà fait beaucoup bouger les lignes ces dernières années pour limiter l’importance de la masse salariale par rapport aux revenus des clubs. Certains clubs ont aussi adopté un principe avec des salaires fixes plus bas et des éléments de rémunération variable indexés sur les revenus du club et les performances sportives. Je suis convaincu que ce thème de raison va encore plus s’imposer comme la norme", s'est enthousiasmé le champion de Ligue 2 dans Le Parisien.