Refusant de se ranger derrière la décision de la LFP, qui a mis un terme définitif à la saison de Ligue 1, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, s’est mis à dos une bonne partie du football français. Alors que de récentes rumeurs faisaient état d’un projet pour l’évincer de la présidence du collège de la L1 à la LFP (voir ici), le boss rhodanien reste droit dans ses bottes.
"Je ne pense pas. Dans leurs fantasmes, un certain nombre de gens peuvent imaginer résoudre des désaccords en essayant de me mettre sur le côté", a lancé le dirigeant à l’AFP en visant certainement son homologue marseillais Jacques-Henri Eyraud avec qui les relations sont très tendues.
"Cela fait 33 ans que je milite au G14, à l'ECA (European Club Association) dont je suis à l'origine, pendant 25 ans j'ai été administrateur et vice-président de la LFP, je suis membre du Comité exécutif de la FFF. Je suis au syndicat Première Ligue, je suis à la FIFA pour défendre le foot féminin. Je n'ai rien à me reprocher. (…) Je pense avoir démontré la vision de ce que doit être un dirigeant de club et d'institution, tout ce qu'il fallait faire pour être dans la droite ligne de l'équité et de l'éthique. Si certains pensaient que je ne puisse pas être au poste où je suis, ils avaient l'occasion sur les deux derniers collèges. A aucun moment, il n'a été envisagé de mettre un terme à mes fonctions", a conclu un Aulas sûr de sa force.