Si le cas de l'Olympique Lyonnais, lourdement sanctionné par la DNCG en raison de ses comptes dans le rouge, attire l'attention, le football français dans son ensemble se trouve dans une situation compliquée sur le plan financier. Le patron de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, a affiché son inquiétude dans les colonnes du quotidien L'Equipe ce samedi.
"La situation des clubs français ? Elle reste compliquée. La perte d’exploitation est de l’ordre du milliard d’euros, compensée par de très bonnes ventes avec 830 M€ de plus-value sur les cessions de joueurs. Ce qui génère une perte nette de l’ordre de 250 M€. (...) Un modèle obsolète ? Ce modèle n’est pas exclusivement français. On oublie trop souvent qu’il y a plus de clubs en perte en Premier League, en Serie A ou encore en Liga qu’en Ligue 1... À la DNCG, on pense en tout cas que la priorité absolue pour nos clubs d’ici mai prochain est d’alléger les masses salariales. Des faillites à venir ? La DNCG est préoccupée. Elle partage cette préoccupation avec les dirigeants et les actionnaires des clubs. Le parcours de Brest illustre ce que nous disons depuis des années : l’argent ne fait pas tout. Il va falloir que tout le monde soit convaincu de ça. Le modèle économique tel qu’il existait est mort", a prévenu Mickeler.