En raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, les compétitions ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre. Pour limiter les dégâts sur le plan financier, les clubs de Ligue 1 ont décidé de passer au chômage partiel. Mais certaines formations pensent à aller encore plus loin en évoquant une baisse de salaire avec les joueurs. Favorable à une solution, l'UNFP, le syndicat des joueurs, a tout de même prévenu les dirigeants.
"On est en discussions avancées avec les clubs pour trouver des solutions qui iraient au-delà du chômage partiel. L'idée, c'est que sur le plan salarial, les joueurs puissent apporter une aide au système qui est en difficulté aujourd'hui. Déjà , les joueurs en France ne vont être payés qu'à hauteur de 70% de leur salaire brut pendant la période de chômage partiel. On va aller encore plus loin. On est d'accord sur un certain nombre de principe. Parmi les pistes à l'étude, il y a le report d'une partie du solde mensuel du joueur en fonction de la tranche de salaire. Mais attention, on veut bien que les joueurs participent à des réductions momentanées ou définitives de salaire, mais les salaires des joueurs ne doivent pas être l'unique variable d'ajustement des problèmes financiers du football. Il y a aussi les actions que devront mener les clubs", a insisté le président de l'UNFP Philippe Piat pour la radio RMC.