En retard sur son tableau de marche et dans le dur sur la première partie de saison et lors de sa préparation, l'Olympique Lyonnais a envoyé un message à la concurrence en s'imposant avec la manière à Brest (4-2) ce mercredi à l'occasion de la 16e journée de Ligue 1. Malgré une seconde période moins maîtrisée, les Gones, 8es du classement, ont affiché un visage très prometteur pendant 45 minutes.
Très expérimentale, la défense de l'OL se faisait peur d'entrée sur une frappe d'Honorat qui passait au-dessus. Malgré cette frayeur, les hommes de Laurent Blanc entraient bien dans la partie et monopolisaient le ballon tout en se montrant particulièrement justes techniquement. Bizot était rapidement mis à contribution par Cherki puis Tetê, tandis que Lacazette manquait le cadre de la tête à bout portant. En confiance dans son jeu, l'OL finissait logiquement par prendre les devants sur un caviar de l'attaquant pour Caqueret (0-1, 21e).
Paradoxalement, après avoir pris l'avantage, les Lyonnais affichaient soudainement une grosse fébrilité défensive. Sous pression, les Gones tremblaient une première fois sur une reprise à bout portant de Mounié qui filait juste à côté. Puis la punition intervenait sur un coup-franc détourné de Pereira Lage qui égalisait (1-1, 28e). Mais les visiteurs avaient de la ressource et reprenaient aussitôt l'avantage sur un petit numéro de Cherki (1-2, 32e). Dans la foulée, Lacazette inscrivait le but du break sur penalty (1-3, 35e sp). Avant la pause, Bizot devait encore sauver les meubles face au buteur, mais c'était seulement partie remise et Tetê pliait le match au retour des vestiaires (1-4, 49e).
Du moins c'est ce qu'on pensait. Sauf que, finalement, l'OL commençait à subir à nouveau au fil du second acte en reculant de plus en plus et Brest parvenait de nouveau à concrétiser son temps fort. Après avoir trouvé la barre, Mounié réduisait le score de la tête (2-4, 73e). Les Lyonnais réagissaient à nouveau instantanément, mais cette fois Bizot s'interposait pour priver Toko Ekambi d'un but magnifique et Brest, 17e, poussait encore par la suite, en vain. Il faudra patienter avant d'affirmer que ces Gones, qui recevront Clermont dimanche, sont définitivement guéris.