Trop suffisant en seconde période, Brest s’est fait reprendre par Strasbourg (1-1), ce jeudi, lors du match en retard de la 12e journée de Ligue 1. Un score de parité qui empêche la formation bretonne d’intégrer le TOP 5 du championnat de France.
Brest ne rime pas avec spectacle mais avec trois buts inscrits contre Montpellier et Clermont, les Bretons ont pris l’habitude de faire leur loi face aux mal classés. Le début de match tonique des locaux allait plutôt dans ce sens avec un jeu cohérent mais une présence faible dans la surface adverse. Au fil des minutes, les Strasbourgeois prenaient même les commandes de la partie grâce à un jeu en contre assez tranchant porté par un Bakwa particulièrement remuant sur son aile droite.
Une légère domination proche d’être récompensée sur un piqué de Mothiba repoussé par Bizot. Sur le bord de la touche, Éric Roy s’agaçait face au manque de solutions de ses joueurs, peu à l’aise. Une première période qui aurait pu mal tourner si Emegha, entré à la place de Doukouré, blessé, avait mieux exploité son premier ballon après un caviar de Gameiro. Avant la pause, Le Douaron profitait d’une passe de Doumbia pour soulager les siens en trompant Sels d’un tir croisé entre les jambes (1-0, 44e).
Au retour des vestiaires, le match se disputait sur un faux-rythme. Les Alsaciens peinaient à retrouver un second souffle après avoir beaucoup donné durant 45 minutes tandis que les Brestois n’appuyaient pas sur l’accélérateur et préféraient gérer leur courte mais précieuse avance. Celle-ci aurait pu être plus conséquente si Pereira Lage, sur son premier ballon, avait trouvé la faille sur une tête un peu trop croisée. Une énorme occasion que les pensionnaires du Stade Francis-Leblé pouvaient regretter.
En effet, le RCSA recollait au score grâce à une belle action collective conclue par Emegha, à la réception d’un caviar de Sahi Dion, lui-même somptueusement trouvé par Mwanga (1-1, 80e). Une égalisation méritée pour les visiteurs, bien plus consistants suite au changement tactique opéré par Patrick Vieira. Surpris, les Brestois tentaient de réagir mais se précipitaient trop dans le dernier geste malgré une ultime opportunité de marquer pour Camara. Un score qui peut légitimement frustrer Éric Roy...