Catastrophique en première période et pas assez créatif, l’Olympique Lyonnais a craqué sur la pelouse de Brest (1-0), ce samedi, lors de la 6e journée de Ligue 1. Une première défaite logique pour Fabio Grosso et une première place pour le club breton, assuré de finir leader au terme du week-end.
Sans surprise, l’effet Fabio Grosso ne se faisait pas ressentir d’entrée avec un début de match très compliqué des Gones, dépassés dans l’engagement et tactiquement. Il fallait d’emblée une main ferme de Lopes pour repousser un tir à ras de terre de Satriano. Une main toujours aussi solide pour détourner un coup de canon de Le Douaron sur la barre. Un premier quart de match avec 10 tirs pour Brest et aucun pour l’OL, preuve de l’écart abyssal entre les deux équipes.
Sans Cherki, laissé sur le banc, Lyon ne proposait absolument rien. Le néant absolu. A tel point que l’entraîneur italien, médusé au bord du terrain face à un spectacle aussi pauvre, envoyait rapidement son meneur de jeu à l’échauffement. Une première mi-temps cataclysmique des Lyonnais qu’on a rarement vus aussi mauvais mais qui parvenaient à retrouver le vestiaire avec un score de parité presque miraculeux.
La seconde période repartait sur les mêmes bases, ce qui obligeait Fabio Grosso à opérer un triple changement. Conséquence, les Lyonnais étaient mieux organisés et Lacazette passait tout proche de surprendre Bizot sur un tir tendu. Cela ne refroidissait pas Brest puisque Lees-Melou obligeait une nouvelle fois Lopes à la parade alors que Le Douaron manquait une énorme opportunité au second poteau sur un caviar de Chardonnet.
Dans le dernier quart d’heure, l’OL trouvait enfin son rythme. Mais c’est lorsqu’on s’y attendait le moins que le SB29 piquait. Après un premier coup de casque sur le poteau, Mounié profitait d’un nouveau caviar de Lala pour crucifier Lopes sur sa droite (1-0, 87e). Une entrée folle du Béninois, tout proche du doublé sans un arrêt du gardien portugais. Une parade vaine puisque Brest gardait son avance jusqu’au bout et chipait la tête du championnat. Fabio Grosso a du boulot !